L’ex-directeur général de la sûreté nationale, Abdelghani Hamel, a démenti ce dimanche l’information diffusée samedi dernier par la chaîne de télévision privée Echorouk News, selon laquelle il aurait été convoqué par la justice militaire en raison de ses déclarations relatives à la détention de dossiers de corruption.
« Je n’ai reçu aucune convocation de la justice militaire et je ne détiens aucun dossier de corruption », a affirmé Abdelghani Hamel à TSA.
Il a indiqué, à ce propos, que lui et son entourage, n’avait aucun lien « ni de près ni de loin avec l’affaire de la cocaïne », intercéptée au large d’Oran l’année dernière. « Mon ex-chauffeur (à la DGSN) doit répondre de ses actes devant la justice. J’ai beaucoup de respect pour la justice, laissons la faire son travail en toute souveraineté », a-t-il ajouté.
Concernant l’information rapportée aussi par la même chaîne de télévision, et selon laquelle Abdelghani Hamel a été prié de libérer son logement de fonction situé au niveau de la direction des Affaires sociales de la DGSN à Hydra à Alger, Hamel a tenu à préciser qu’il avait volontairement restitué le logement en question.
« J’ai occupé ce logement après avoir reçu une autorisation du ministre de l’Intérieur. J’ai restitué volontairement la résidence avec ses meubles après le départ du président de la République (le 2 avril 2019) », a-t-il affirmé.
Au sujet des récentes déclarations du général de corps d’armées, Ahmed Gaid Salah, sur l’ouverture d’investigations sur les affaires de Sonatrach, Khalifa Bank et El Bouchi (cocaïne), Hamel a indiqué qu’il soutenait cette décision. « Je soutiens et je salue la décision du chef d’état-major de l’ANP d’ouvrir les dossiers de corruption au niveau de la justice pour que tout le monde rende des comptes », a-t-il souligné.
Il est à noter que Abdelghani Hamel a été démis de ses fonctions de DGSN suite à l’affaire de la saisie d’une quantité importante de cocaïne aux larges d’Oran, en mai 2018.