Le gouvernement algérien a autorisé l’accélération du déploiement du réseau 3G de l’opérateur téléphonie mobile, OTA-Djezzy qui est passé à 51% dans l’escarcelle de l’Etat, depuis janvier 2015.
Le gouvernement algérien a autorisé l’accélération du déploiement du réseau 3G de l’opérateur téléphonie mobile, OTA-Djezzy qui est passé à 51% dans l’escarcelle de l’Etat, depuis janvier 2015.
L’opérateur de téléphonie mobile OTA-Djezzy, détenu à 51% par l’Etat algérien à travers le Fonds national d’investissement (FNI) depuis janvier 2015, va couvrir la totalité des wilayas en réseau 3G d’ici début 2016, a annoncé ce lundi à Alger, Vincenzo Nesci, le Président Exécutif de l’opérateur au cours d’une conférence de presse à l’occasion du 14eme anniversaire de Djezzy.
L’opérateur qui a abordé le lancement de la 3G mobile en décembre 2013 avec beaucoup de retards, en raison notamment du blocage par la Banque d’Algérie de opérations d’importation des équipements nécessaire au déploiement, est en passe de rattraper son retard en matière d’extension réseau.
M. Vincenzo Nesci a tenu d’ailleurs à remercier le gouvernement et en particulier, la ministre de la Poste et des technologies de l’information et de communication, Houda Feraoun pour avoir « autorisé Djezzy à accélérer le déploiement de son réseau ». Ainsi, après des années de « disgrâce », l’opérateur qui est entré dans le giron de l’Etat, bénéficie à présent des égards du gouvernement qui a apporté des amendements à son cahier des charges pour qu’il puisse « accélérer » le déploiement de son réseau 3G.
Pour M. Nesci, Djezzy qui a « démocratisé » la téléphonie mobile en Algérie « il y a 14 ans », prend désormais l’engagement de se placer comme référence dans le « numérique et l’innovation » avec l’avènement de la 3G et les perspectives qu’elle ouvre pour les services à haute valeur ajoutée.
Le Directeur exécutif de Djezzy est revenu l’opération du rachat par l’Etat algérien à 51% de l’opérateur auprès du groupe Vimpelcom qu’il qualifie de réussite. « C’est un partenariat Public-Privé exemplaire qui démontre que la règle des 51/49 n’est pas un obstacle pour l’investissement », a-t-il insisté.