Algérie: Le ministre du Travail met en garde les syndicats n’ayant pas prouvé leur représentativité - Maghreb Emergent

Algérie: Le ministre du Travail met en garde les syndicats n’ayant pas prouvé leur représentativité

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Le ministère du Travail avait appelé touts les syndicats à communiquer, avant le 31 mars 2018, autour de leur représentativité.

 

Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mourad Zemali, a révélé mercredi à Alger que les 35  syndicats qui n’ont pas encore confirmé leur représentativité, conformément à la loi, “n’ont pas le droit de présenter une plate-forme de revendications ou de participer aux négociations ou d’appeler à la grève”.

“Trente cinq (35) syndicats sur 65 inscrits au niveau du ministère du Travail n’ont  transmis, dans le délais légal (31 mars dernier), aucune information sur les éléments permettant d’apprécier leur représentativité, notamment à travers la présentation d’une liste nominale complète des adhérents, les montants des cotisations et leurs numéros d’affiliation à la sécurité sociale”, a déclaré le ministre à la presse en marge de la rencontre avec les directeurs de wilaya de la Caisse nationale de Sécurité sociale des Non-Salariés (Casnos), rapporte l’APS.

Par ailleurs, le ministre a fait savoir que “16 syndicats ont transmis jusqu’à présent au ministère du Travail des informations suffisantes permettent d’apprécier leur représentativité, tandis que 14 syndicats ont communiqué des informations incomplètes à ce sujet”, ajoutant que des correspondances leur ont été adressées pour la révision des listes des adhérents soumises par ces syndicats”.

Le ministère du Travail avait appelé touts les syndicats à communiquer, avant le 31 mars 2018, autour de leur représentativité, conformément aux dispositions des  articles 34 à 37 bis de la  loi n° 90-14 du 2 juin 1990, modifiée et complétée, relative aux modalités d’exercice du droit syndical.

Il faut noter que le ministère du Travail, de l’emploi et de la sécurité sociale a mis  en garde, dans un communiqué rendu public le 03 mars dernier,  contre des” pseudos-organisations syndicales ” qui sont en infraction par rapport à la législation du travail et ne représentent aucune catégorie socioprofessionnelle”, citant notamment la CGATA.

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