Les menaces proférées à l’encontre des opposants du 5è mandat par le Premier ministre d’Ahmed Ouyahia semblent se concrétiser sur le terrain.
Les services de sécurité empêchent les actions contre le 5è mandat et arrêtent les initiateurs de ces protestations hostiles au projet du 5è mandat.
A Bourdj Bou Arriridj la police a arrêté vendredi à la fin de la journée deux activistes locaux dont Brahim Lalami. Ces deux personnes sont l’origine des deux marches hostiles au 5è mandat organisées dans cette ville mercredi et vendredi.
Les deux activistes ont été arrêtées à la fin d’une marche contre la candidature du président de la république organisée après la prière de vendredi dans les rues de la ville.
La police a également intervenu vendredi soir dans la ville de Jijel, pour disperser une manifestation spontanée initiée par des jeunes à la fin d’un match de football. En arrivant devant le siège de la wilaya, la foule composée de plusieurs centaines de manifestants ont empêché de poursuivre son chemin. D’après certaines sources locales, il y’aurait des arrestations parmi les manifestants.
Le rassemblement prévu ce samedi, à la place 1er novembre dans la ville d’Ain El Beida dans la wilaya d’Oum El Bouaghi pour dénoncer la candidature du chef de l’Etat a été réprimé par les forces de l’ordre. La place a été occupée par les fourgons de la police. D’après une source locale, 7 manifestants dont le coordinateur national du Comité national pour la défense des droits des chômeurs (CNDDC), Nawfel Chekaoui ont été arrêtés par la police puis relâchés.
A Bejaia ville, les services de sécurité ont interpelé au début de l’après-midi de samedi, deux jeunes qui circulaient dans les rues avec une banderole sur laquelle est écrit « Non au 5è mandat », a-t-on appris de l’activiste et blogueur Yanis Adjlia.