« On va commencer avec les 150 MW qui seront réalisés prochainement par des entreprises locales et aussi les 50 MW qui seront réalisés par la Sonelgaz, et ensuite on va monter en cadence », a expliqué Guitouni.
« Les 4000 MW en énergie renouvelable est un projet qu’on devait réaliser, mais vous savez comme moi que c’est extrêmement difficile de le faire ».
C’est la déclaration faite par le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, ce lundi lors d’une conférence de presse organisée en marge du salon international des énergies renouvelables, des énergies propres et du développement durable, (ERA 2018), qui se tient à Oran.
Le ministre a indiqué à ce propos que le programme de production de 200 MW, dont l’appel d’offre sera lancé prochainement, « n’a pas été défini au hasard». « On va commencer avec les 150 MW qui seront réalisés prochainement par des entreprises locales et aussi les 50 MW qui seront réalisés par la Sonelgaz, et ensuite on va monter en cadence », a expliqué Guitouni.
Dans cette même optique, le ministre a indiqué que si on met rapidement en place une industrie pour les énergies renouvelables, « les choses vont avancer vite ». « Combien il nous faudra de temps pour la fabrication de panneaux photovoltaïque ? Six mois, douze mois ou vingt-quatre mois ? » S’est interrogé le ministre, en affirmant que le rythme de développement du secteur des énergies renouvelables, peut s’accélérer en moins de temps.
Guitouni n’a pas manqué de préciser que les capacités économiques de l’Algérie, dans le secteur des énergies renouvelables, existaient déjà sur le terrain. « Nous avons quatre ou cinq sociétés nationales entre publiques et privées, qui font déjà du 200 MW », a-t-il affirmé, en ajoutant que si tous les moyens de production sont installés « on peut faire du 1000, 2000 et 4000 MW et plus ». Il a affirmé, dans ce sens, que l’Algérie est prête à aller de l’avant, et que ‘’toutes les cartes sont dans leur position exacte’’.