« La moyenne de différence des prix des moutons entre les grandes villes et les zones d’élevage varie entre 8000 et 15000 dinars », explique le conférencier.
« Durant les années précédentes, les autorités ont opté pour la vente directe des moutons et ce dans l’objectif de stabiliser les prix sur le marché. Mais cette année rien de cela n’a été fait ». C’est ce qu’a indiqué Salem Bouzid, responsable de la communication de la Fédération nationale des éleveurs affiliée à l’Union nationale des paysans algériens.
Intervenant lors d’une conférence de presse organisée au siège de l’Association nationale des commerçants et artisans (ANCAA), M. Bouzid a estimé que la cherté des prix des moutons est due essentiellement à l’anarchie qui règne sur le marché de vente détenu par les intermédiaires. « La moyenne de différence des prix des moutons entre les grandes villes notamment à Alger et les zones d’élevage varie entre 8000 et 15000 dinars », explique le conférencier qui accuse les intermédiaires d’être à l’origine de cette cherté.
Dans ce sens, M. Bouzid a appelé les autorités concernées, à leur tête le ministère de l’Agriculture, à accélérer la procédure de mise en place d’espaces de vente directe des moutons. «Dans l’objectif de stabiliser les prix des moutons et de baisser l’écart des prix existant entre les zones d’élevage et les grandes villes notamment côtières, le ministère de l’Agriculture a intérêt à réunir les éleveurs et ce dans l’objectif de mettre en place des espaces de ventes directes des moutons », précise M. Bouzid qui a tenu également à rappeler que le ministère de tutelle avait l’habitude de réunir les éleveur un mois avant l’Aid El-Adha, mais cette année le nouveau ministre n’a pas initié cette rencontre.
Pour sa part le président de l’ANCAA a soutenu l’appel des éleveurs consistant à mettre en place des points de vente directe des moutons, tout en appelant au respect des volets d’hygiène et sanitaire.
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