Selon Abdelouahab Ziani, président de la Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA), plus de 40% des entreprises nationales risquent de disparaître si des aides ne leur sont pas proposées.
Selon Ziani, qui intervenait ce mercredi dans les colonnes du quotidien Liberté, les entreprises du secteur du BTPH demeurent parmi les plus touchées par les conséquences de la crises sanitaires. « Si l’on perd des entreprises crées récemment, il sera difficile de le remplacer du jour au lendemain », s’alarme-t-il.
Ne voulant se poser en donneur de leçons, la CIPA propose de venir en aide aux entreprises en difficultés, en engageant des démarches auprès des banques publiques, afin de trouver des solutions à leur problèmes de trésorerie. D’après la même source, le CPA (Crédit populaire algérien), la BEA (Banque extérieure d’Algérie) et la BADR (Banque de l’agriculture et du développement rural), se tiennent prêts à aider ces PME financièrement, afin qu’elles puissent sortir du marasme économique et relancer leurs activités respectives.
Dans le même temps, le président de la CIPA a déploré l’attitude des banques privées, notamment européennes, qui, selon lui, n’ont pas jugé utile d’apporter leur contribution à ce projet.
Dans un autre registre, M. Ziani a souligné la nécessité de maintenir en vie les entreprises dont les patrons font partie des oligarques sont en prison pour différentes affaires, en veillant à préserver leurs appareils de production, tout en les dotant de managers spécialisés, susceptibles d’en assurer le management adéquat.