En application d’un décret exécutif pris en décembre 2017 réservant le lait subventionné aux seuls ménages, la convention entre les laiteries et l’Office national interprofessionnel du lait (ONIL) a été modifiée de façon à assurer la traçabilité du lait subventionné. Les producteurs qui ne respecteraient pas cette obligation ne seront plus approvisionnés en poudre de lait, met en garde l’ONIL.
Dans le but de définir le circuit réel du lait subventionné, les laiteries seront obligés de produire mensuellement à l’intention de l’Office national interprofessionnel du lait (ONIL) un document indiquant les quantités produites et distribuées, les cachets des distributeurs faisant foi. C’est là, rapporte Algérie Presse Service (APS), le fruit d’un accord conclu entre les deux parties mardi dernier, en présence du ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche Abdelkader Bouazghi.
Pour rappel le décret exécutif 17-362 du 25 décembre 2017 signé par le Premier ministre Ahmed Ouyahia et publié le 25 décembre 2017 dans le Journal officiel a réservé « strictement aux ménages » le lait subventionné, vendu à 25 DA/litre.
La clause spécifiant cette nouvelle obligation introduite dans les conventions laiteries- ONIL devrait permettre une meilleure traçabilité de la poudre de lait distribuée aux laiteries. Celles qui ne s’y conforment pas, a mis en garde dans une déclaration à l’APS, le directeur général adjoint de l’ONIL, Khaled Soualmia, ne seront plus approvisionnés. Des commissions mixtes ONIL ministère de l’Agriculture – ministère du Commerce veilleront à s’assurer de la véracité des informations fournies par les propriétaires des laiteries, a-t-il ajouté.
Selon le directeur général adjoint de l’ONIL, l’office est lié par des conventions à 118 laiteries, dont 15 complexes publics.
Les 16 filiales de Giplait (groupe public), produisent plus de la moitié des besoins nationaux en lait pasteurisé conditionné en sachets.