Dans la catégorie des céréales, les prix ont reculé à 343 dollars/tonne (usd/t) pour le blé dur (-28,2% par rapport à la même période de 2015), à 200 usd/t pour le blé tendre (-22,5%) et à 179 usd/t pour le maïs (-14%). De son côté, le prix d’achat des poudres de lait s’est établi à 2.468 usd/t contre 2.996 usd/t (-17,6%).
Les prix à l’importation par l’Algérie des produits alimentaires et agroalimentaires ont, pour la grande majorité, baissé durant les quatre premiers mois de 2016 par rapport à la même période de 2015, apprend l’APS auprès du ministère du Commerce.
Dans la catégorie des céréales, les prix ont reculé à 343 dollars/tonne (usd/t) pour le blé dur (-28,2% par rapport à la même période de 2015), à 200 usd/t pour le blé tendre (-22,5%) et à 179 usd/t pour le maïs (-14%).
De son côté, le prix d’achat des poudres de lait s’est établi à 2.468 usd/t contre 2.996 usd/t (-17,6%).
La baisse des prix à l’importation a également touché le sucre roux à 339 usd/t (-15%) et les huiles brutes pour l’industrie alimentaire à 616 usd/t (-27%).
La catégorie des produits d’épicerie a vu son prix à l’importation reculer à l’exception du thé (+1,6%).
Ainsi, les prix à l’importation du concentré de tomate ont reculé à 1.223 usd/t (-25,6%) et le triple concentré de tomate à 842 usd/t (-29,6%).
Le prix d’achat des cafés torréfiés a enregistré sur les 4 premiers mois une légère baisse à 17.158 usd/t (-4,5%), tandis que les cafés non torréfiés ont reculé à 2.071 usd/t (-12,6%).
Le sucre blanc a été importé à 501 usd/t (-5,8%), le riz à 515 usd/t (-13,4%), les pâtes alimentaires à 1.554 usd/t (-13,3%) et le lait infantile à 6.797 usd/t (-2,1%).
Pour les légumes secs, des baisses ont été observées pour les pois secs à 552 usd/t (-29%) et les haricots secs à 919 usd/t (-34,7%).
En revanche, les prix d’achat des lentilles ont augmenté à 1.071 usd/t (+11,6%) et les pois chiches à 1.162 usd/t (+8%).
L’ail importé a enregistré une forte hausse en s’établissant à 1.667 usd/t (+52,35%).
En ce qui concerne les fruits frais, les pommes ont été importées à 803 usd/t (+16,76%) et les bananes à 751 usd/t (+2%).
Pour les viandes et poissons, les prix à l’importation ont été de 3.453 usd/t pour les viandes bovines réfrigérées (-2,9%), de 3.040 usd/t pour les viandes bovines congelées (-11,4%) et de 1.350 usd/t pour les poissons congelés (-16,3%).
Les principaux pays fournisseurs de l’Algérie en poudre de lait sont au nombre de 17 dont les 5 premiers sont la Nouvelle-Zélande (27% des quantités importées), l’Argentine (21%), la France (19,4%), l’Uruguay (12,1%) et la Pologne (8,9%).
Pour les huiles alimentaires brutes, la quasi-totalité des quantités importées a été réalisée par six (6) principaux opérateurs dont une société privée qui demeure en première position avec 58,7% de la quantité totale importée.
En matière d’importation de sucre roux, cette même société privée est demeurée dominante en assurant 85,3% du total importé pour une quantité de 509.556 t.
Quant au sucre blanc, il est constaté qu’une autre société privée a dominé ce marché à hauteur de 41,18% des importations de ce produit alimentaire effectuées durant les quatre premiers mois de l’année 2016.
Concernant le café non torréfié, les principaux importateurs sont au nombre de sept (7) avec 48,31% du total des importations, alors que pour le café torréfié, un seul importateur a réalisé à lui seul plus de 26% des quantités globales importées pour cette denrée.
Bananes et pommes: plus de 106 millions dollars d’importations en 4 mois
En ce qui concerne les fruits frais, il a été importé pour près de 70 millions dollars de bananes durant les 4 premiers mois 2016 (contre 65,2 millions dollars sur la même période de 2015), et pour 36,7 millions dollars de pommes (contre 55,2 millions dollars).
La facture a été de 8,5 millions dollars pour les amandes décortiquées (contre 5,6 millions dollars), de 8,7 millions dollars de raisins secs (contre 7,1 millions dollars), et de 1,5 million dollars d’abricots secs (contre 1,6 million dollars), alors que les importations des pruneaux secs se sont chiffrées à 2,9 millions dollars (contre 4,2 millions dollars).
Il est, par ailleurs, constaté que la facture de l’ail importé a fortement augmenté en passant à près de 12 millions dollars (contre 8,47 millions dollars).