Les recettes pétrolières de l’Algérie ont enregistré une baisse de près de 5 milliards de dollars durant les neuf premiers mois de l’année 2019, selon le ministre de l’Energie, Mohamed Arkab.
Ces recettes « ont atteint les 24,6 milliards USD fin septembre 2019, contre 29 milliards USD durant la même période en 2018 », a précisé le ministre qui s’est exprimé ce dimanche, devant les membres de la Commission des finances et du budget à l’APN (Assemblée populaire nationale), dans le cadre du projet de loi de finances 2020.
Arkab a précisé, par contre, que la valeur de la fiscalité pétrolière est restée stable de fin septembre 2018 à fin septembre 2019 avec 2 016 mds DA, soit une réduction de 0,5%.
Par ailleurs, le ministre a souligné que la production nationale en matière d’hydrocarbures a atteint 140 millions de TEP (Tonne Equivalant Pétrole) fin septembre 2019, contre 143 million TEP durant la même période en 2018, enregistrant un recul de 2%.
En revanche, la consommation nationale a augmenté à 45 millions TEP, fin septembre 2019, contre 42 millions TEP durant la même période en 2018, soit une augmentation de 8%.
Plus de 50 milliards USD alloués à l’investissement dans les hydrocarbures pour 2020-2024
En matière d’investissement, le ministre de l’Energie a fait savoir qu’une enveloppe de 50 milliards de dollars sera allouée principalement aux activités de recherche et d’exploration dans le secteur des hydrocarbures, pour la période 2020-2024.
Dans ce sens, Arkab a indiqué que la société de commercialisation et de distribution des produits pétroliers « Naftal » avait prévu plusieurs projets pour augmenter les capacités de stockage et de distribution.
Pour ce qui est de l’énergie électrique, le ministre a fait état de l’entrée en service graduelle de nouvelles stations vers la fin 2019 et à l’horizon 2023, d’une capacité totale de 8.000 mégawatts.
Le secteur prévoit aussi d’augmenter le taux de raccordement en gaz à 75% à l’horizon 2022 et de développer le réseau de distribution des bouteilles de gaz de butane au profit des populations de régions éloignées et enclavées.