La valeur de la production du secteur est passée de 473 millions de dollars à 1993 millions de dollars entre 2008 et 2017.
« La filière pharmaceutique est l’une des rares, en Algérie, à avoir enregistré un taux de croissance moyen à deux chiffres au cours des dix dernières années ». Dernièrement, pourtant, la filière « s’essouffle» et il s’agit de comprendre les raisons de ce phénomène. C’est l’idée autour de laquelle se tiendra la deuxième édition des JIPA (Journées de l’industrie pharmaceutique algérienne), prévue les 7 et 8 décembre courant.
Organisé par L’UNOP (Union nationale des opérateurs de la pharmacie) à Ecole supérieure de l’hôtellerie et de la restauration d’Alger, cet événement sera une opportunité pour « poursuivre le débat initié autour de l’état (…) dans lequel se trouve notre filière industrielle, des difficultés auxquelles elle fait face, mais aussi des perspectives positives qui pourront s’ouvrir à elles, au cours des prochaines années », indique un communiqué des organisateurs.
« Une année s’est écoulée depuis que nous avons proposé un contrat de développement aux autorités », rappelle l’UNOP qui signale que « ces 2émes JIPA seront l’occasion d’évaluer l’état d’avancement de la mise en œuvre de nos propositions pour une plus grande couverture des besoins par la production locale ».
Des professionnels et des experts viendront, en grand nombre, apporter leur éclairage sur la situation actuelle du secteur pharmaceutique en Algérie.
Il y a lieu de noter que la valeur de la production du secteur est passée de 473 millions de dollars à 1993 millions de dollars entre 2008 et 2017. Mais en dépit de cette progression, les professionnels constatent un certain ralentissement depuis quelque temps.