La dernière révision de la loi sur les hydrocarbures remonte à 2013. Elle avait ouvert la voie à l’exploration des ressources non-conventionnelles comme le gaz de schiste.
Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia juge nécessaire la révision de la loi sur les hydrocarbures pour attirer de nouveaux investisseurs. S’exprimant ce dimanche à l’issue d’une communication qui lui a été présentée au niveau de la raffinerie RA1Z (Arzew) sur le bilan des activités de Sonatrach, M. Ouyahia a estimé qu’il était temps pour que l’Algérie révise sa loi sur les hydrocarbures afin d’encourager la venue de nouveaux investisseurs et d’améliorer les recettes du pays. Une relecture de cette loi est nécessaire en fonction des défis actuels dans le domaine de l’énergie, a-t-il souligné, ajoutant que les bouleversements que connait le secteur des hydrocarbures dans le monde obligent l’Algérie à se mettre au diapason.
L’ex- ministre de l’Energie, Noredine Bouterfa avait annoncé au mois de mai dernier qu’une révision de la loi sur les hydrocarbures était en cours d’examen. Il avait laissé entendre que la nouvelle mouture allait accorder un allègement fiscal pour les entreprises étrangères.
La dernière révision de la loi sur les hydrocarbures remonte à 2013. Dans l’objectif de donner plus d’attraits au secteur des hydrocarbures, la loi de 2013, encore en vigueur, accorde différents avantages et exonérations fiscales. Elle a également ouvert la voie à l’exploration des ressources non-conventionnelles comme le gaz de schiste.
Notons que la loi de 2013 n’a pas eu les effets escomptés, puisque le 4eme appel d’offres d’Alnaft pour l’attribution des périmètres de recherche a été un échec retentissant. Sur les 31 périmètres soumis à la concurrence, seulement 4 ont été attribués. Les nouvelles découvertes de gisements de pétrole et de gaz de ces dernières années ont été surtout le fait de Sonatrach.