Algérie - Pour le MPA, Messaoud Benagoun est victime d'une "machination diabolique" - Maghreb Emergent

Algérie – Pour le MPA, Messaoud Benagoun est victime d’une “machination diabolique”

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Le MPA de Amara Benyounes prend acte du limogeage de Messaoud Benagoun, par le président Bouteflika mais prend la défense du ministre déchu qu’il dit victime d’une “machination diabolique”.

 

L’incroyable histoire du ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Messaoud Benagoun, limogé 48 après sa désignation vient de s’enrichir d’une prise de position du Mouvement pour l’Algérie (MPA) de Amara Benyounes qui tout en soulignant que la responsabilité de l’enquête ne “lui incombe pas” dénonce une “machination diabolique contre un jeune militant “

Le communiqué du MPA publié sur sa page Facebook souligne qu’il a appris par “un média” (Ennahar qu’il ne cite pas) le limogeage de Messaoud Benagoune et prend acte du fait qu’il s’agit d’une “procédure constitutionnelle” et une “prérogative incontestable” du Président de la République”.

Sans citer Ennahar, le communiqué dénonce sa “campagne infâme” et  son “acharnement violent et indigne3 à l’encontre de Messaoud Benagoun, du MPA et de son président Amara Benyounes. Pour rappel, Ennahar avait accusé Amara Benyounes d’avoir “trahi” le président en proposant un ministre doté d’un “faux diplôme” et ayant des “antécédents judiciaires”.

 

Le communiqué du MPA  fait  valoir que Benagoun  était à la tête du Mouvement national des Etudiants Algériens (MNEA), syndicat  “agréé” par les ministères de l’intérieur et de l’enseignement supérieur. Il souligne qu’il a été candidat dans la wilaya de Batna pour les dernières législatives qu’il a  “satisfait à toutes les obligations légales et il a notamment présenté un casier judiciaire vierge”.

Le nom de Benagoun et d’autres militants du MPA accompagnés de leur CV “ont été présentés depuis plusieurs jours3 et le choix du Premier Ministre s’est porté sur Benagoun dont “le casier judiciaire et le diplôme seront rendus publics” indique le communiqué.

Le  MPA note de manière sibylline qu’il n’est pas responsable des enquêtes d’habilitations. “Dans tous les cas de figure, la responsabilité de l’enquête ne peut incomber à notre parti” indique le MPA qui renvoie ainsi la balle du côté du Premier ministre et éventuellement des services de sécurité.

Le communiqué dément par ailleurs les “pseudo-démissions” de cadres du ministère du tourisme et souligne que le ministre a été investi vendredi et démis dimanche, en clair durant le week-end où les fonctionnaires ne travaillaient pas. Benagoun, indique le communiqué, n’avait rencontré aucun fonctionnaire du ministère hormis ceux qui étaient présents lors de la passation.

Le MPA qui explique avoir attendu 24 heures pour comprendre les “tenants et aboutissants du lynchage médiatique” et prend la défense du ministre déchi en posant des questions sur les “commanditaires” d’une “machination qui a jeté en  pâture un jeune militant dont le seul crime est de vouloir servir son pays “.

Ces “commanditaires”, que le MPA n’identifie pas,  cherchent “à tromper l’opinion par des contrevérités infamantes” et veulent au ” nom de la lutte contre la corruption  salir un parti”. Le communiqué persiste sur le fait que  Messaoud Benagoun n’est “ni un corrompu, ni un délinquant”.

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