« La décision de reprendre les opérations ordinaires aussi à In Amenas est le résultat d’un processus rigoureux et par étapes de l’identification des mesures de sécurité nécessaires, leur mise en œuvre et la validation qu’elles sont en place et opérationnelles « , a expliqué Lars Christian Bacher, vice-président exécutif pour le développement et Production International (DPI).
Dix-neuf mois après l’attaque terroriste contre le site gazier de Tinguentourine (In Amenas), en janvier 2013, la compagnie pétrolière norvégienne Statoil a annoncé que son personnel, ainsi que les personnels de ses deux autres partenaires (la compagnie publique algérienne Sonatrach et le britannique British Petroleum), sont prêts à reprendre les opérations ordinaires de l’usine.
Le comité exécutif de l’entreprise a décidé que la rotation ordinaire devait être reprise au niveau du complexe et que toutes les mesures de sécurité avaient été mises en œuvre. En juin, il avait approuvé le retour de l’équipage temporaire de l’usine afin de finaliser la mise en œuvre des exigences de sécurité en suspens. « L’objectif était de vérifier la mise en œuvre des dernières mesures de sécurité et de se préparer à une reprise du fonctionnement normal à In Amenas. Au cours de l’automne de 2013 et au début de 2014, il a été décidé de reprendre les opérations ordinaires dans les autres endroits en Algérie », précise le directoire de Statoil dans un communiqué.
« La décision de reprendre les opérations ordinaires aussi à In Amenas est le résultat d’un processus rigoureux et par étapes de l’identification des mesures de sécurité nécessaires, leur mise en œuvre et la validation qu’elles sont en place et opérationnelles », a expliqué Lars Christian Bacher, vice-président exécutif pour le développement et Production International (DPI). Depuis l’attaque de In Amenas, Statoil a travaillé systématiquement avec ses partenaires dans le but de reprendre les opérations ordinaires en Algérie, a-t-il encore précisé. Selon lui, les améliorations de la sécurité à In Amenas sont également fondées sur les recommandations de l’enquête menée après l’attaque.
En décembre 2013, le personnel de Statoil avait commencé à revenir en Algérie après un retrait de près de onze mois suite à l’attaque terroriste de Tiguentourine.