Le Centre de personnalisation de la puce de signature électronique a été inauguré ce matin au ministère de la Justice. Quatre tribunaux pilotes (Tipaza, Ouargla, Sétif et Sidi Bel Abbés) ont été choisi pour le lancement de l’opération de la signature électronique, avant sa généralisation à partir du 2e trimestre de 2015.
Un Centre de personnalisation de la puce pour la signature électronique a été inauguré samedi à Alger par le ministre de la Justice, Garde des sceaux, Tayeb Louh, en présence du ministre des Finances, Mohamed Djellab. Installé au siège du ministère de la Justice, cette nouvelle structure s’inscrit dans le cadre de la facilitation de la délivrance des documents judiciaires et de la modernisation du secteur, a expliqué M. Louh, lors d’un point de presse au terme de la cérémonie d’inauguration. Le centre permet aux magistrats de signer et de parapher des documents judiciaires à distance via un réseau « hautement sécurisé et authentifié », a-t-il expliqué.
Pour lancer l’opération de la signature électronique, le ministère de la Justice a sélectionné quatre tribunaux pilotes : Tipaza, Ouargla, Sétif et Sidi Bel Abbés, a précisé M. Louh, ajoutant que le dispositif sera généralisé à compter du « deuxième trimestre 2015 ». La généralisation de la signature électronique sera soutenue par des cycles de formation de haut niveau au profit de l’ensemble des intervenants dans le processus à commencer par les magistrats, a-t-il dit.
Un plan de formation
Le centre a pour mission d’enrôler les agents du ministère de la Justice, de personnaliser les clés des intervenants tels que les magistrats et greffiers, dans le système et d’assurer le contrôle de qualité de la carte électronique contenant la puce pour la signature électronique, selon une communication présentée avant la cérémonie d’inauguration.
Le centre est chargé, en outre, de mener des actions de formation et d’assistance aux utilisateurs de la puce pour la signature électronique, de mettre en place des solutions techniques pour répondre aux besoins des intervenants dans les systèmes et des solutions de sauvegarde pour assurer une sécurité d’archivage, a précisé la même source.
Concernant les avantages de la signature électronique dans le domaine de la Justice, la communication évoque, entre autres, la garantie de l’authentification des documents, l’intégrité en matière de cohérence entre les données envoyées et celles réceptionnées, et enfin la confidentialité et la protection contre toute tentative de piratage.