Le verdict est sans appel ! A en croire les déclarations du ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la Prospective, Mohamed Cherif Belmihoub, le chômage sort triomphant de la crise sanitaire en Algérie.
En effet, pas moins de 500 000 emplois ont tout bonnement disparu du marché du travail à cause de la pandémie du Coronavirus, selon Belmihoub, qui intervenait mardi sur les ondes de la radio nationale chaîne III. « Nous n’avons pas de chiffres officiels mais on peut estimer la perte d’emploi à 500 000 postes minimum. »
Les causes de ce cataclysme économiques ne sont pas méconnues. Le duo Covid-19 et mesures de restriction a été fatal pour de nombreuses activité sur la durée. Selon le ministre, le secteur le plus « endommagé » reste celui des services de base : restauration, transport, tourisme, commerce, BTPH…Tous ont été sévèrement touchés par la crise, qui au bout, se traduit par un chômage de masse.
Par ailleurs, ce que le ministre omet de dire, c’est que l’improvisation dont a fait preuve le Gouvernement dans la prise de certaines décision n’a pas été des plus pertinentes.
En vue d’évaluer l’impact réel de la crise sanitaire sur les ménages et sur les entreprises, le ministre a indiqué que le gouvernement a lancé une enquête, dont les résultats devraient être dévoilés en janvier 2021.
Cette mission sera confiée à un bureau qui sera choisi sous peu. Il entamera. «On pourra avoir les premiers résultats à la mi-janvier», précise M. Belmihoub, qui affirme que le Gouvernement s’est jusque-là basé sur des données manquant de précision, d’où l’urgence de cette étude.
Cette enquête concernera un échantillon 15 000 ménages et 15 000 entreprises, afin de déterminer l’impact de la crise sanitaire, et sera conduite en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (UN-CEA).