La régulation des prix du poisson par le gouvernement commence à prendre forme. L’idée est sérieusement mise sur la table du gouvernement. Elle pour but, selon le discours officiel, de réduire les prix et de lutter contre les monopoles et les pratiques spéculatives.
S’exprimant sur le sujet, le ministre de la Pêche et des Productions halieutiques, Hicham Sofiane Salaouatchi a affirmé jeudi à Alger, que son département s’emploie à mettre en place un mécanisme de régulation du marché des poissons, rappelant l’initiative lancée récemment à Alger, relative à la vente directe, du producteur au consommateur, de la dorade royale à 990 DA et du tilapia rouge à 550 DA.
Il a dans ce volet assuré que cette opération »s’inscrit dans la durée » et s’était élargie à 15 wilayas avec l’objectif de permettre au citoyen d’acheter ces produits à des prix abordables et d’œuvrer à lever le monopole sur certains produits de la pêche. Les prix des poissons enregistrent chaque hiver, des flambées.
Par ailleurs, le ministre a indiqué que quelque 500 coopératives dans les différentes branches du secteur de la pêche et de l’aquaculture ont été créées.
Ces coopératives qui visent à mieux organiser le secteur et améliorer la situation socioéconomique de ses professionnels, seront opérationnelles dès la promulgation de leur décret exécutif, a précisé le ministre, lors d’un point de presse animé, à l’issue d’une visite effectuée au pavillon dédié à l’agroalimentaire de la 30e Foire de la production algérienne « FPA 2022 » où 17 exposants du secteur de la pêche y participent.
Il a dans ce contexte ajouté que son département continue de promouvoir auprès des professionnels du secteur l’idée de la création de ces groupes professionnels, mettant en avant les avantages de ces coopératives, notamment dans le volet de la réduction du coût des produits ou des services inhérents aux activités de la pêche ou d’aquaculture au profit des membres de la coopérative.