le ministre du Commerce, Kamel Rezig a dévoilé que la réunion du Gouvernement a approuvé, mercredi, un projet d’exonération du son de la TVA (Taxe à valeur ajoutée), une exonération qui sera appliquée, a-t-il dit, » dans les plus brefs délais », à l’effet de soutenir l’activité des éleveurs et les inciter à accroître la production.
Rezig déploie un plan ad hoc en prévision du mois de ramadan qui approche à grands pas. Dans une interview accordée à l’APS, il rassure sur la disponibilité des produits et autres denrées prisées durant le mois sacré ; notamment les viandes blanches et rouges.
Rezig revient au préalable sur la récente pénurie d’huile de table et explique que cet épisode a été l’œuvre de « Mains sales » qui ont, selon lui, utilisé de manière machiavélique les réseaux sociaux, et qui « ont su également briefé des cols blancs aux commandes de médias lourds privés, au moins deux chaînes de télévision privées ».
Après avoir esquissé cette théorie du complot, Rezig rassure donc sur la disponibilité des viandes, entrant dans une large part dans les menus des ménages durant le mois sacré de ramadan. Le ministre explique dans la foulée que l’augmentation des prix des matières premières sur le marché international et des coût d’acheminement avaient contribué à la hausse du prix de gros de l’huile de table, passé de 570 DA à 590 DA, réduisant ainsi la marge bénéficiaire d’un grand nombre de grossistes qui se sont alors retirés de l’opération.
Kamel Rezig, à ce propos, fait savoir que « l’Etat a remboursé la différence, à travers le Trésor public, et régulé à nouveau les prix ramenés à 570 DA ». A l’en croire, son département a accordé une autorisation permettant aux producteurs de vendre directement les produits plafonnés aux détaillants et aux citoyens.
Il évoque, par ailleurs, une démarche « inédite » portant sur l’acheminement puis la commercialisation des viandes issues des wilayas du Sud, à l’instar de Tamanrasset et d’Adrar, vers les wilayas du Nord, rappelant, au passage, le programme du ministère de l’Agriculture et du Développement rural dédié à l’importation de bovins destinés à l’abattage ou à l’engraissement.
Les viandes congelées ne sont pas en reste, puisque Rezig cite « Une commission conjointe chapeautée par le ministère de l’Agriculture et le ministère du Commerce, ainsi que d’autres secteurs et qui planche sur l’étude de la quantité des viandes congelées qui sera importée, après l’aval du Premier ministre. »
Le responsable du département du commerce signale enfin le déblocage d’un stock de plus de 10 000 tonnes de poulet congelé dans les entrepôts de l’Office national d’aliments de bétail (ONAB), en vue d’une prochaine mise sur le marché.