La question de fourniture de gaz en Europe, par les pays producteurs, continue d’agiter l’environnement politique et économique de l’UE. La récente visite du président du Conseil européen en Algérie est une tentative d’assurer un approvisionnement en gaz de l’Europe via l’Espagne.
En effet, le président du Conseil européen, Charles Michel, est revenu dans un entretien accordé à Europa Press, sur sa visite en Algérie dans laquelle, il avait rencontré le président de la République, Abdelamdjdi Tebboune.
Selon ses déclarations, Charles Michel a assuré qu’ « il n’y avait aucune menace de la part de l’Algérie concernant la fourniture de gaz à l’Espagne », en révélant dans le même sens, qu’il a été évoqué, lors des discussions avec le président Tebboune, « la possibilité d’augmenter l’approvisionnement en gaz ».
«Pour être extrêmement clair, il n’y a aucune menace de l’Algérie ni directement ni indirectement sur la coupure de gaz. L’Algérie se présente comme un partenaire fidèle pour soutenir l’UE en ces temps difficiles», a-t-il déclaré au média européen.
Selon le Premier ministre belge la coopération renforcée, entre l’Algérie et l’UE, comprenait « une augmentation de l’approvisionnement énergétique de l’Algérie vers l’Espagne, des investissements de l’UE dans la modernisation des liaisons gazières entre l’Algérie et l’Italie, ainsi qu’un câble pour transporter l’électricité».
Une option d’un deuxième gazoduc algérien pour l’Europe
Par ailleurs, Charles Michel, a révélé que l’option d’un deuxième gazoduc algérien «était sut la table des négociations pour amener du gaz en Italie et d’améliorer les interconnexions électriques avec l’Europe».
Tout en affirmant que ces projets exigent d’énormes financements, le président du Conseil européen a indiqué que «l’Algérie, à l’instar du Qatar, de l’Arabie Saoudite, et des Emirats Arabes, veut savoir si les pays de l’UE sont prêts à négocier des contrats à long terme». selon lui, « ces pays veulent savoir si les investissements nécessaires pour rediriger l’approvisionnement énergétique vers l’UE arriveront. Ils exigent de la clarté et de la visibilité».
Ainsi, les pays européens voient en l’Algérie le partenaire le plus fiable pour le marché européen qui vit sa pire crise énergétique. Cette fiabilité est essentiellement due en raison de la proximité de l’Algérie avec le vieux continent, ainsi que l’existence d’infrastructures qui permettent de gagner du temps et de l’argent.