Quelques jours après la grève des lycéens, le gouvernement algérien a examiné mercredi 22 janvier lors de sa réunion, les différentes mesures proposées pour la révision des programmes scolaires afin de les développer et d’en alléger le contenu.
Dans un communiqué qui a sanctionné sa réunion hebdomadaire, le gouvernement a indiqué que les différentes mesures proposées pour la révision des programmes scolaires afin de les développer et d’en alléger le contenu ont été examinées, « tout en mettant l’accent sur la relation de coopération et de complémentarité entre les secteurs public et privé, en vue de garantir un enseignement de qualité, conformément aux textes réglementaires en vigueur et en concertation avec les différents corps de la famille éducative et les parents d’élèves ».
Cette déclaration du ministère intervient quelques jours après la grève des élèves des collèges et des lycées. De nombreux établissements scolaires ont été le théâtre d’un mouvement de contestation. Entre autres doléances des élèves, la surcharge des programmes et le volume horaire jugé excessif.
Elle intervient également dans la foulée d’une décision du ministère du commerce contre la pratique, devenue courante, des dispenses des cours de soutiens dans des locaux au mépris de la Loi.
Cette déclaration du gouvernement n’est pas la première réaction officielle concernant le mouvement des élèves. Le 20 janvier, le ministre de l’éducation nationale, Mohamed Seghir Saâdaoui a annoncé la mise en place d’une commission nationale chargée d’examiner la question de la qualité de l’enseignement dans les différents paliers scolaires.
« Le nouveau statut, qui comporte de nombreux acquis, devra permettre d’atteindre la qualité de l’enseignement, à travers la méthodologie et les matières enseignées ainsi que l’allègement du volume horaire, à la satisfaction aussi bien des élèves que des enseignants », avait indiqué le ministre dans ce qui semblait comme une allusion aux revendications des élèves.
Dans son communiqué, le Gouvernement souligne, par ailleurs, avoir entendu une communication sur l’état d’avancement de la révision du statut et du régime indemnitaire des corps spécifiques de l’éducation nationale, visant « à promouvoir le statut social de l’enseignant et des fonctionnaires de cet important secteur éducatif ».
Une question qui a été au cœur de la contestation des corps commun de l’éducation national, lesquels avaient organisé un rassemblement mercredi 22 janvier 2025 à Oran.