La Tunisie file tout droit vers la mise en place de la téléphonie de 4eme génération, qui offre un marché potentiel pour les investisseurs Tunisiens. La Maroc est passé à la 4G en juillet dernier, alors que l’Algérie reste à la traîne, la 3G ne couvrant pas tout le territoire.
L’opérateur historique Tunisie Télécom a faut des tests positifs pour le déploiement de la technologie 4G en Tunisie, et se dit »impatiente de lancer la 4G et techniquement prête ». Un test de la 4G a été effectué à Hammamet, lors du Forum Information and Communication Technologies 4 All (ICT4AII). Avec le soutien de l’équipementier télécom français Alcatel-Lucent, Tunisie Telecom a atteint un débit de 135,8 Mbps sur un débit théorique de 150 Mbps. En téléchargement, le test de Tunisie Telecom a révélé une importante différence de débit de 127,8 Mbps entre la 3G proposée par l’opérateur et sa capacité 4G. L’opérateur national des télécommunications a réalisé son first call en septembre 2015, et un débit de 149,87 Mbps aurait été atteint. Depuis 2010, Tunisie Telecom a déployé son réseau radio à haut débit la 3G++, avec une vision future lui permettant aujourd’hui de le faire rapidement évoluer vers la nouvelle génération la 4G.
Le Maroc est passé, l’Algérie traîne
En lançant la connexion à haut débit (4G), la Tunisie effectuera un important pas en avant pour la modernisation de son réseau internet, suivant ainsi le Maroc où les trois opérateurs locaux sont passés à la 4G en juillet dernier pour l’opérateur historique Maroc Télécoms et en juin pour Méditel et Inwi. Le marché marocain de la téléphonie mobile est détenu à 41,4% par Maroc Télécom qui compte 44 millions de lignes actives à fin 2014, à 30,8% par Méditel et 27,8% pout Inwi. Pour l’Algérie, la 4G reste un projet encore dans les cartons, selon la ministre du secteur Imène Houda Feraoun. Elle a confirmé récemment que le gouvernement n’est pas pressé de lancer la 4G. Elle a précisé au cours d’une émission de la radio qu’elle veut « temporiser » avant de lancer la 4G, car elle n’est pas sûre de sa viabilité économique. Elle a encore expliqué que cette attitude est due à une demande des opérateurs qui ne seraient pas prêts. Le marché algérien de la téléphonie mobile est détenu par Algérie Télécom, Oredoo et Djezzy.