La guerre lancée par le secrétaire général du FLN, Amar Saidani contre le chef du Département de renseignement et de la sécurité (DRS), le général Mohamed Mediene, dit Toufik, prend un nouveau tournant. Contre toute attente, le général Toufik qui n’a jamais porté plainte contre personne par le passé, semble avoir choisi la voie légale pour riposter à Amar Saidani.
Le quotidien Le soir d’Algérie rapporte ce mercredi dans une brève que le DRS a décidé de porter plainte contre le SG du FLN, suite aux accusations portées par Amar Saâdani contre ce service de sécurité, citant des sources sûres.
« A la suite de ses dernières attaques : le DRS poursuit Saâdani en justice », titre en Une le quotidien francophone Liberté dans son édition de ce mercredi.
Citant des sources sûres le quotidien rapporte que le DRS va poursuivre en justice le secrétaire général du FLN, Amar Saâdani, à la suite de ses graves accusations portées contre le DRS et son patron, le général de corps d’armée, Mohamed Mediène, dit Toufik.
Selon le journal cette réaction du DRS renseigne de la gravité des accusations portées à l’encontre du département et des répercussions que cela pourrait engendrer, précisant que le SG du FLN « est allé trop loin, en accusant le DRS d’avoir échoué dans sa mission de garantir la sécurité des présidents de la République, en citant l’assassinat de Mohamed Boudiaf et l’attentat manqué contre Abdelaziz Bouteflika à Batna ».
Dans un entretien accordé au site d’information TSA, Amar Saidani a accusé le patron du DRS d’avoir échoué dans la mission de garantir la sécurité intérieure du pays, allant jusqu’à révéler que le DRS s’immisce dans le fonctionnement de la justice et des parti politiques.
Le journal Liberté explique que le patron du DRS, en choisissant de porter l’affaire devant la justice, le DRS signifie qu’il n’entend ni polémiquer ni encore moins justifier son travail et ses attributions. « Ce sera, donc, au patron du FLN d’apporter, devant la justice, les preuves de ses accusations, faute de quoi, il sera condamné pour diffamation », précise le quotidien. Et d’ajouter que le SG du FLN encourt de lourdes peines pour attaques contre les corps constitués.
Notons que l’ANP dont dépend organiquement le DRS n’est pas à l’origine de cette plainte. L’institution militaire n’a rendu public aucun communiqué dans ce sens, elle qui réagit souvent aux critiques de la presse.