Après Renault Algérie, l'usine d'assemblage automobile TMC (Hyundai) reprend l'activité - Maghreb Emergent

Après Renault Algérie, l’usine d’assemblage automobile TMC (Hyundai) reprend l’activité

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La relance de l’activité de montage automobile en Algérie s’accélère ces dernières semaines. Pourtant, le très attendu cahier des charges, qui régit le secteur, n’est pas encore adopté par le conseil des ministres. Une adoption qui devrait s’effectuer lors du prochain conseil, dimanche prochain.

Il y a deux semaines, l’usine d’assemblage automobile de Renault Algérie Production (RAP), située à Oued Tlilet à Oran, a annoncé sa reprise d’activité partielle. Ceci, au moment où le président Tebboune avait annoncé l’autorisation aux citoyens d’importer des voitures de moins de trois ans. Cette décision a été suivie par la signature, d’un accord-cadre entre le ministère de l’Industrie et le groupe Stellantis, pour fabriquer en Algérie des véhicules de la marque Fiat. Des annonces qui ont bouleversé le marché des voitures d’occasion.

La dernière nouvelle en date a été révélée mercredi 26 octobre, par le Directeur général du groupe TMC, Khaled Djaballah, dans un entretien à la Radio Tiaret, dans lequel il a annoncé que l’usine d’assemblage des véhicules de la marque sud coréenne Hyundai, reprend son activité à partir de ce jeudi 27 octobre.

L’usine relance son activité avec les kits disponibles

Djabellah a fait savoir que “158 travailleurs ont été rappelés pour relancer deux chaînes d’assemblage dans un premier temps et cinq autres lignes sont dans le programme. Cela permettra également de rappeler 780 autres collaborateurs du groupe”.

Au sujet des capacités d’assemblage, le DG de TMC, a indiqué que “l’usine va relancer son activité avec les kits disponibles qui sont de l’ordre de 2344 voitures pour une durée de trois mois à une année”. Pour ce qui de la deuxième partie, elle sera relancée à partir de janvier prochain et se fera d’une manière progressive”. “l’unité d’assemblage de Hyundai Algérie à Tiaret a une capacité de production de plus de 70.000 voitures par an”, a-t-il ajouté.

La question que se pose actuellement les experts du secteur, est “comment ça se fait que les usines d’assemblage de voitures, dont une appartenait à un oligarque qui est en prison, reprennent l’activité, alors que le cahier des charges régissant l’activité n’est pas encore finalisé ?”

Il est à noter également que l’usine d’assemblage du groupe Sovac, partenaire de la marque allemande Volkswagen, est à l’arrtet depuis 2019. Va-t-elle aussi reprendre l’activité ? Le cas Sovac serait encore plus compliqué. Volkswagen avait annoncé en 2021 son retrait définitif de l’usine de Sovac.

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