Le ministre de l’Énergie, Abdelmadjid Attar, a annoncé ce jeudi, qu’un nouveau projet de loi sur l’électricité sera finalisé d’ici la fin 2021.
Intervenant sur les ondes de la radio nationale, en marge du sixième conclave du comité d’experts chargé de rédiger les textes d’application de la nouvelle loi sur les hydrocarbures, Attar a indiqué que des travaux sont en cours pour préparer un nouveau projet de loi sur l’électricité, précisant qu’un groupe de travail a été mis en place, « qui suivra la même méthodologie que celle du comité chargé de préparer les textes d’application de la nouvelle loi sur les hydrocarbures ».
A ce titre, le ministre a souligné qu’une nouvelle loi sur l’électricité « est d’une grande importance pour la réussite de la transition énergétique, l’accélération de l’introduction des énergies renouvelables, l’encouragement des investissements et la diversification de l’exploitation des ressources ».
Selon Attar, cette loi devrait être revue car la question est liée à l’introduction de la concurrence comme dans le carburant, soulignant à cet effet, que « l’État continuera à jouer son rôle de régulateur, d’arbitrage et de contrôle », ajoutant que cette loi « permettra la rationalisation et l’économie de la consommation d’électricité ».
Dans ce même contexte, le ministre a indiqué que l’Algérie s’appuie actuellement sur un modèle de consommation traditionnel (98% de l’électricité est extraite du gaz naturel), alors que le monde évolue très rapidement en termes de consommation d’énergie et d’introduction des énergies renouvelables.
Il a ajouté que la loi actuelle sur l’électricité (01/02) remonte à 2002, soulignant que son objectif était d’ouvrir le secteur de l’électricité aux opérateurs économiques et à la concurrence, « ce qui n’a pas été totalement mis en œuvre », a-t-il conclut.