Le tant attendu cahier charges relatif à l’industrie automobile exigera des constructeurs d’atteindre un taux d’intégration progressif de 50 % durant les cinq (05) premières années d’activité, a révélé, mercredi, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer, dans une déclaration à l’ENTV, en marge de la réunion du gouvernement, consacrée à l’examen des projets de décrets exécutifs dans plusieurs secteurs.
Ammar Belhimer a également indiqué que les constructeurs devront atteindre ce niveau d’intégration, en passant par des étapes intermédiaires permettant de calculer le taux, qui sera exigé chaque année.
Le porte-parole du gouvernement explique que « le projet de décret présenté par le ministre de l’Industrie vise à développer un réseau de sous-traitance dense pour arriver à un taux d’intégration local élevé ».
Pour mémoire, le ministre de l’industrie, Ferhat Ait Ali Braham, avait déclaré, en février dernier, que le nouveau cahier des charges relatif à l’industrie automobile serait prêt avant la fin du mois d’avril, et qu’il Il exigerait des potentiels investisseurs, un taux d’intégration initial de 30% ainsi qu’un apport initial en capital égal ou supérieur à 30% de l’investissement.
D’autre part, un projet de décret relatif à l’exercice de l’activité de concessionnaires de véhicules neufs et les cahiers des charges y afférents a été présenté, mercredi, par le ministre de l’Industrie. Il introduit, quant à lui, « de nouvelles mesures visant à instaurer davantage de rigueur dans l’opération d’octroi de l’agrément pour l’exercice de l’activité de concessionnaire notamment celles visant à protéger plus efficacement le consommateur ».
La protection du consommateur se fera par « la mise à sa disposition d’un produit fiable sur le plan technique et de sécurité » tout en limitant l’incidence des importations de véhicules sur les ressources en devise du pays.
Ayant accusé trois de retard, le fameux cahier des charges est attendu le 22 juillet, suite à une instruction donnée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lors du dernier Conseil des ministres.