Automobile : Jean-Dominique Senard au Japon pour sauver l’alliance Renault-Nissan - Maghreb Emergent

Automobile : Jean-Dominique Senard au Japon pour sauver l’alliance Renault-Nissan

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Le nouveau président de Renault, Jean-Dominique Senard, doit se rendre à compter du 14 février au Japon pour rencontrer le directeur général de Nissan avec comme objectif de préserver l’alliance entre Renault et son partenaire nippon sérieusement ébranlée par l’affaire Ghosn, rapporte l’agence de presse de Kyodo News citant un communiqué du groupe Nissan.  

« Le directeur général de Nissan, Hiroto Saikawa, a hâte de faire découvrir à Senard les activités de Nissan et de l’alliance afin d’optimiser leur travail ensemble », déclare Nissan dans son communiqué.

« Après la crise de l’affaire Carlos Ghosn, les deux dirigeants ont une longue mission à accomplir : restaurer l’alliance entre les deux constructeurs automobiles », indique le journal électronique Usine Nouvelle qui rapporte l’information.

D’abord, restaurer la confiance

Le DG de Nissan avait auparavant déclaré à la presse japonaise qu’il était désireux d’apaiser les relations entre Nissan et Renault, l’alliance ayant été fragilisée par l’affaire Ghosn. « Tout d’abord, nous devons restaurer la confiance et stabiliser la relation », a-t-il déclaré.  

Avant son voyage au Japon,   Senard  a dit : « J’y vais avec beaucoup de détermination et je dois dire que les signaux qui sont revenus du Japon depuis ma nomination ont été extrêmement encourageants. »

Le nouveau président de Renault, Jean-Dominique Senard, a été installé dans ses nouvelles fonctions fin janvier, en remplacement de Carlos Ghosn après des soupçons de fraude fiscale et d’utilisation de biens de Nissan à des fins personnelles.

Au lendemain de sa prise de fonction, Jean-Dominique Senard a fait part de la lourde tâche qui l’attend. « J’ai une longue mission qui m’est destinée de rétablissement de confiance, de transparence, de loyauté », a-t-il déclaré récemment.

Pour rappel, Renault détient 43,4% du capital de Nissan, qui a, à son tour, une participation de 15% dans la marque au losange mais sans droit de vote. 

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