Le Groupement des concessionnaires automobile d’Algérie (GCAA) s’est une nouvelle fois adressé au président de la République pr le truchement d’une missive, pour réclamer la délivrance de licences d’importation et pour en finir avec les blocages au sein du comité de recours au niveau du ministère de l’Industrie.
Il s’agit de la troisième correspondance adressée par les concessionnaires automobile à la présidence de la République. Celle-ci intervient « 48 jours après l’instruction de Abdelmadjid Tebboune destinée à libérer les licences d’importation de véhicules neufs ».
Le groupement des concessionnaire rappelle qu’il « y a une année, le ministère de l’Industrie avait délivré sept licences d’importation provisoires, mais à ce jour, aucune licence définitive n’a été délivrée ». Pourtant, le cahier des charges, en cours de modification, stipule que « les dossiers des concessionnaires complets auront des réponses favorables ou défavorables dans un délai maximum de 20 jours ».
Le groupement, composé de 70 opérateurs, exprime son « refus d’attendre plus longtemps, en raison des pertes financières importantes qu’ils ont subies au cours des deux dernières années ». Il souligne que ces pertes, estimées à « plus de 1000 milliards de centime pour l’ensemble des opérateurs », sont le cumul du coûts des locations de foncier, la location et l’acquisition de sièges sociaux et leur sécurisation, de l’embauche de personnel et de l’investissement dans les services après-vente ».
Le groupement estime que le retard de la délivrance des licences d’importation a provoqué « une augmentation des prix des voitures qui ont dépassé toutes les limites ». Il précise que « les augmentations par rapport à 2016 se sont élevées à plus de 200%, et ont également provoqué une grave pénurie de pièces de rechange ». Il conclut que « le marché national a actuellement besoin d’environ 1/2 millions de véhicules neufs ».