Le débat autour de l’importation des véhicules neufs et d’occasion domine encore une fois l’hémicycle de la chambre haute du parlement.
Après l’autorisation de l’importation des véhicules de moins de 3 ans, adopté dans la loi de finance (LF) 2023 (article 113), les députés reviennent à la charge durant les débats du projet de loi de finance (PLF) 2024, pour demander au gouvernement de relever la durée d’usage véhicules d’occasion autorisés à l’importation à cinq ans au lieu de trois ans, rapporte le journal Echourouk qui cite le document des amendements proposés à l’adoption.
A l’issue des travaux de la commission des finances de l’Assemblée populaire nationale, des amendements ont été formulés pour adoption, dont celui de l’autorisation d’importation des voitures et bus de moins de cinq ans au lieu de trois ans, pour combler le manque cumulé dans le parc national automobile et couvrir la hausse des prix des véhicules neufs.
Les amendements des élus suggèrent notamment d’intégrer les Algériens vivant à l’étranger dans la procédure d’importation des véhicules de moins de trois ans et moins de cinq ans. Cela constituera une partie de la solution à la crise automobile nationale, mais aussi éviter une exclusion de la diaspora du droit d’importer des véhicules vers leur pays.
Il est à noter que l’année 2023 a vu le retour des importations de véhicules à travers l’octroi des autorisations temporaires aux concessionnaires et représentants des constructeurs automobile en Algérie. Une démarche, jugée peu efficace, vu les quotas limités autorisés qui sont loin d’être suffisantes pour couvrir les besoins du marché.