Cette fois-ci c’est la bonne ! La publication du cahier des charges, la mise en place de la plateforme numérique pour accueillir les dossiers de demandes d’agrément, signent l’accélération du processus. C’est ce qu’a estimé ce mercredi, l’invité dans l’émission « Invité du Direct » (IDD) de Radio M, le journaliste spécialiste de l’automobile et fondateur de Carvision, Mourad Saad.
Sur une question du contenu du cahier des charges, publié récemment dans le journal officiel N°73 et accueillis avec satisfaction par les opérateurs, Mourad Saadi a souligné que des allègements importants ont été introduits, par rapport aux deux précédentes versions du document ». Ceci, à l’exemple du foncier exigé aux concessionnaires, qui était de 5500 M² et qui est réduit dans le nouveau cahier des charges, a-t-il fait remarquer. Ainsi que le taux d’intégration exigé aux constructeurs éventuels, qui a été revu pour permettre aux futurs opérateurs de travailler dans la sérénité.
Par contre, parmi les contraintes relevée par le spécialiste dans ce cahier des charges, « l’exigence de contrats de garanties de 5 ans, se répercutera sur les prix des véhicules et sera appliqué sur le prix final que payera le consommateur ». Ce qui dépasse la norme internationale, qui est de 3 ans, a-t-il indiqué ajoutant que « l’exigence de développer un réseau d’agents sur 28 wilayas aurait mérité un peu plus de réflexion au regard caractéristique de chaque distributeur ».
Concernant la date d’arrivée des premiers véhicules ?
Avec le lancement de la plateforme d’inscription pour l’activité de concessionnaire et montage automobile à Alger, les regards sont tournés actuellement vers les opérateurs intéressés par l’activité de concessionnaire automobile et les marques intéressées de lancer un investissement en Algérie.
A ce sujet, le journaliste spécialisé dans l’automobile, Mourad Saadi, a précisé, sur Radio M, qu’après l’inscription sur la plateforme et le dépôt du dossier, l’opérateur aura un délai de 30 jours pour obtenir une autorisation préalable. Ce document, valable 12 mois, ne lui permet pas de commencer l’importation des véhicules, mais elle servira, par exemple, à installer son réseau de distribution, mais aussi pour déposer une demande d’agrément pour l’importation.
Il a ajouté que l’étude de la demande d’agrément prend un délai d’un mois pour avoir une réponse favorable ou défavorable de la part de la commission dédiée ». « Si tout se passe bien et les délais respectés, les éventuels opérateurs pourront commencer à importer vers le mois de mars 2023 », a-t-il précisé.
D’ailleurs, selon les dispositions du nouveau cahier des charges régissant l’activité de l’importation automobile, l’obtention d’un agrément, qui sera valable 12 mois renouvelable, est conditionné par l’obtention d’un accord ou d’un mémorandum d’entente entre l’importateur et une marque automobile.