Automobile : l'usine Renault Algérie paralysée par la rupture des échanges avec l’Espagne - Maghreb Emergent

Automobile : l’usine Renault Algérie paralysée par la rupture des échanges avec l’Espagne

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La direction de l’usine Renault Algérie, d’Oued Tlelat, à Oran, a été contrainte d’arrêter son activité et de mettre ses employés en chômage technique. Le montage de 3 200 véhicules a été ainsi reporté jusqu’à l’arrivée des moteurs et boîtes de vitesses importés depuis le Brésil.

Cet arrêt, qui a débuté en décembre dernier et qui se prolongera jusqu’à mi-février, est dû à la longue distance que doit parcourir la commande de pièces détachées, depuis l’usine brésilienne jusqu’en Algérie. Une opération que devait entreprendre la direction de Renault Algérie, après qu’il a été impossible d’importer ces pièces de l’usine espagnole, suite à la décision de l’Algérie de suspendre le traité d’amitié avec ce pays.

Même l’entrée de ces pièces détachées à travers un autre pays que l’Espagne, n’était pas possible, du fait que la marchandise détient un certificat d’origine du pays producteur. L’Espagne étant le fournisseur de l’industrie des pièces automobiles de toute la région du Moyen-Orient.

De plus, la fermeture de l’usine du groupe “Renault” en Russie, après le déclanchement de la guerre en Ukraine, a empêché la fabrication de ces pièces automobile dans ce pays.

L’évidence d’un impact sur les prix des véhicules

Ainsi, l’Algérie est en train de pays un supplément financier, pour importer des marchandises dont les frais de transport sont plus élevés. Ceci, son parler du retard causé par l’acheminement de ces produits de pays aussi lointains, causant la mise en chaumage des employés de l’usine.

Cette opération « gymnastique », aura, sans aucun doute, son impact sur le prix final des véhicules qui sortiront bientôt de l’usine d’Oued Tlelat. Une facture finale que le client algérien doit pays au prix fort.   

Pour rappel, l’Algérie avait décidé, le 8 juin dernier, de procéder à la suspension “immédiate” du traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération qu’elle a conclu le 8 octobre 2002 avec le royaume d’Espagne. Cette décision a été prise après le changement de position du gouvernement espagnol, envers la question du Sahara occidental.

L’interdiction de toutes les opérations d’importations avec ce pays, a provoqué une pénurie de plusieurs produits sur le marché national, mettant même à l’arrêt certaines unités de production, par manque de matières premières.  

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