C’est ce qui ressort d’une missive, non datée, signée par le président de la session du comité central du parti FLN et adressée au président de l’Assemblée Populaire Nationale qui rappelle que le comité central du parti, réuni le 9 septembre dernier, a retiré sa confiance au secrétaire général, Abou El Fadel Baâdji. Une rencontre tumultueuse, dans la pure tradition FLN, comme à chaque éjection d’un chef indésirable…
L’instance intérimaire du parti attire l’attention du maître de cérémonie à l’APN, sur une éventuelle rencontre prévue aujourd’hui, à 13h30, entre Baâdji et le groupe parlementaire du parti FLN au siège même de l’APN. La missive juge cette « attitude irresponsable et risque de peser négativement sur l’atmosphère de l’assemblée au moment où celle-ci s’apprête à débattre des plans gouvernementaux ».
La missive laisse entendre que Baâdji pourrait même « attenter à la stabilité de l’auguste institution constitutionnelle qu’est l’APN ! »
A demi-mots et sous couvert de mesures appropriées, les auteurs de la missive ne demandent, ni plus ni moins, que d’interdire l’accès de l’hémicycle au secrétaire général déchu. Baâdji va-t-il tenter de forcer l’entrée de l’APN ou finira-t-il par admettre qu’il est, désormais, définitivement en fin de cycle ?