Les investissements directs étrangers (IDE) ont marqué une baisse en 2013, selon les derniers chiffres publiés par la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED). Ils se sont établis à 15,5 milliards de dollars en 2013 contre 16,6 milliards de dollars en 2012.
Dans cette sous-région du continent africain, le plus gros pays récipiendaire des IDE demeure l’Egypte avec un montant de 5,5 milliards de dollars en 2013, malgré une baisse de 19 % par rapport à 2012 (6,8 milliards de dollars).
Le Maroc tient le haut du pavé des performances avec 3,36 milliards de dollars d’investissements directs étrangers en 2013, en nette hausse de 23% par rapport à l’année précédente. Le Royaume conforte son positionnement en tant que destination de prédilection des investissements étrangers, malgré une dynamique d’investissement ralentie en Afrique du Nord, du fait des tensions politiques et sociales persistantes.
Ces performances ont été réalisées grâce notamment à une industrie à fort potentiel d’attractivité. «C’est le secteur manufacturier qui draine le plus d’investisseurs étrangers, suivi de créneaux porteurs que sont l’immobilier, l’agroalimentaire et les infrastructures», explique la CNUCED. Le Soudan a également réussi à attirer le même niveau d’IDE en 2013.
Légère hausse des IDE en Algérie, baisse en Tunisie et Libye
L’Algérie a, quant à elle, pu enregistrer une légère hausse de 13 % en 2013 avec 1,7 milliard de dollars d’IDE contre 1,5 milliard de dollars en 2012. Dans son rapport, l’organisation onusienne note que « le gouvernement algérien a intensifié les efforts pour réformer le marché algérien et attirer davantage d’investissements étrangers », citant le cas de la Société de gestion des participations (SGP) des industries manufacturières qui a conclu un accord avec une société turque dans le domaine de l’industrie textile.
En revanche, la Tunisie et la Libye ont vu le montant des IDE diminuer pour s’établir respectivement à 1,13 et 0,7 milliard de dollars en 2013 en raison de l’instabilité politico-sécuritaire et des conflits dans la région.