Le ministère de l’Industrie pharmaceutique publie une synthèse du bilan de réalisation de ses activités, au titre de l’année 2020, et met en avant les réformes engagées dans le secteur du médicament.
Notamment en matière d’enregistrement de médicaments, volet qui est resté orphelin pendant des années de tout plan réglementaire et qui a fini par créer une véritable crise dans le secteur de la pharmacie.
Le document est publié alors que le torchon continue de brûler entre le Syndicat national algérien des pharmaciens d’officine (SNAPO) et les distributeurs.
Le ministère rappelle donc avoir publié une série de décrets, avec textes d’application à l’appui, afin de donner forme à un nouveau cadre réglementaire lequel a, finalement, permis l’installation effective des commissions d’enregistrement et d’homologation ainsi que le comité économique intersectoriel des médicaments. Il est rappelé à ce titre que l’installation de ces commissions était « Attendue par l’Agence nationale des produits pharmaceutiques (ANPP) depuis 2008, pour lui permettre d’assurer ses missions et de rattraper le retard accumulé jusque-là. »
Le département de l’Industrie pharmaceutique procède ainsi à la mise à jour du cadre réglementaire du médicament dans une période exceptionnellement perturbée que traverse l’économie nationale, marquée notamment par la pandémie de Covid-19.
Aussi, et afin de contrer cette pandémie, les pouvoirs publics et les autorités sanitaires semblent mettre le paquet. Il est en effet indiqué que les nouveaux textes « Permettent à l’ANPP, à l’instar des agences les plus avancées, de procéder à l’enregistrement accéléré des vaccins anti-Covid 19 ainsi que les biosimilaires. »
Il est par ailleurs rappelé au chapitre portant déblocage des projets en cours et le lancement de nouveaux projets à forte valeur ajoutée, l’inauguration en date du 28 septembre 2020 de la ligne de production du VARENOX biosimilaire de l’Enoxaparine injectable (LOVENOX), avec une capacité de 75000 unités/jour, permettant une substitution directe à l’importation pour un marché estimé à plus de 60 millions de dollars.
Pour rappel, le Lovenox figure dans la panoplie du protocole de soins dédié au Covid-19.