Dans la perspective d’une commercialisation de véhicules électriques en Algérie, Naftal avait prévu d’installer des bornes de recharge sur l’ensemble du territoire national. Aujourd’hui, le projet semble être abandonné.
En effet, selon le PDG de la Société nationale de commercialisation et de distribution des produits pétroliers « Naftal », Mourad Menouar, de tels projets nécessitent une « vision claire ». « Naftal s’était lancée dans un programme de réalisation d’une borne de recharge à Chéraga (Alger), mais de tels projets nécessitent une « vision claire » », a-t-il souligné lors de son passage lundi, au forum économique du quotidien « Echaab ». Le P-DG de Naftal n’a pas hésité de souligner que l’entreprise « est tout à fait prête à investir dans ce domaine ».
Ainsi, l’ambition projet qui prévoyait d’équiper d’une borne de rechargement électrique au moins une station-service dans chacune des 58 wilayas, en plus des stations autoroutières (autoroute Est-Ouest), au nombre de 32, avec un nombre plus élevé dans les wilayas où le parc automobile est plus important, semble tombé à l’eau.
Le projet été sensé être lancé à la fin de l’année dernière, avant qu’il soit repoussé au mois de juin prochain. Mais les dernières déclarations du premier responsable de Naftal, semblent affirmer que le projet a été abandonné par les pouvoirs publics.
Rappelons que la première borne a été déjà installée à Chéraga (ouest d’Alger), pour servir de projet pilote dans cette opération initiée par Naftal. L’unique borne installée, a été produite en Algérie par le groupe privé Amimer Energie, connu pour être l’un des leaders locaux dans la fabrication de kits GPL. Selon ce producteur privé, son taux d’intégration est de 70% et pourra atteindre 100% dans un stade d’industrialisation.