Aujourd’hui, tous les secteurs de l’administration, du commerce et de l’économie ont été paralysés. Une bouleversante marche rassemblant toutes les strates de la société a pris son élan à partir du centre-ville, pour parcourir les grandes artères, avant d’atteindre la grande esplanade de la maison de la culture Ali Zamoum.
Il y avait des milliers à cette manifestation qui nous rappelle la grandiose marche hebdomadière du vendredi. Les contestataires scandaient à haute voix « Irhalou, irhalou, samidoune samidoune ! (dégagez dégagez, nous sommes des résistants !) », « Serrakine serrakine, ou t’koulou wataniyine ! (voleurs, voleurs et vous vous dites nationalistes !) » « Ya Bensalah ya El maroqui » et « Imazighen anneraz ouala anekhnou ! (Amazighs nous le sommes, plutôt nous briser que nous rabaisser) » Pour leur part, les syndicats autonomes et de plusieurs secteurs de la fonction publique ont maintenu leur appel à la grève générale, à laquelle les travailleurs et fonctionnaires ont entièrement adhéré à la grève générale. La consigne de leur centrale a été clairement défini et il s’agit du « refus total de parlementer avec le nouveau gouvernement. » Les syndicalistes que nous avons rencontré en sit-in devant leur siège, et d’autres présents à la marche, ont affirmé «Nous contestons la nouvelle constitution de ce gouvernement, et donc nous refusons de traiter avec ses membres ». Le secrétaire général de l’UGTA Abdelmadjid Si Saïd a été mis à l’index, et les syndicalistes ont demandé son départ illico presto. Par cette raison, les syndicats mécontents ont tenu a réitérer leur soutien absolue aux revendications légitimes portées par le peuple. C’est ainsi qu’ils adhérent à la poursuite du mouvement populaire et à une participation massive et pacifique, dans le but de concrétiser les revendications du mouvement populaire. En définitive, le mouvement populaire pour le départ du système de cooptation prend de l’ampleur se renforce et s’élargit. Tellement son aspiration forte à une Algérie nouvelle pour des meilleurs horizons, dépasse toutes les raisons du monde