Selon les informations fournies par Mlle Louisa Amirat responsable du service production à la direction des services agricoles (DSA) de la wilaya de Bouira, la campagne oléicole qui vient de s’achever, du moins officiellement, a atteint une production totale estimée à un peu plus de 7,5 millions de litres d’huile d’olive, c’est-à-dire précisément (7.5 850. 93). De ce fait, nous saurons que ce rendement a été jugé appréciable par le secteur concerné, quand il est comparé au rendement de la campagne antérieure de l’année dernière, qui avait recueillie tout au plus 6 millions de litres.
Donc, la campagne oléicole actuelle a été des plus bénéfiques que même les maladies parasitaires de l’olivier qui étaient tant redoutées par les oléiculteurs, n’ont pas eues d’incidences majeures sur la production. Certes, la mouche de l’olive a affecté certains vergers oléicole dans la région est de la wilaya, selon les indications fournies par M Djoudi Guanoun, directeur de la DSA. Ce dernier précisera, « Parmi les maladies propres aux olives, telles que la fumagine, la teigne ou la mouche de l’olive, il y avait que cette dernière qui avait connu son apparition au niveau de certains vergers oléicoles, mais n’a pas eu beaucoup d’incidences sur le rendement ». Néanmoins, notre interlocuteur reconnaîtra que la mouche de l’olive a atteint certains endroits des régions oléicoles, mais leur degré d’épidémie a été des moindres, et uniquement dans les zones humides ou le climat a été favorable à l’apparition de la mouche de l’olive. Autrement, les meilleures conditions d’une cueillette d’olives assez rentable étaient présentes. A préciser que l’olivier dans la wilaya relève d’une culture séculaire et occupe une superficie globale de 37.000 hectares plantés, dont 27.000 sont en production. Grâce notamment aux multiples programmes quinquennaux pour le développement de la filière oléicole qui ont été mis en œuvre, depuis près d’une vingtaine d’années. Comme il a été également projeté d’assurer la plantation d’un nouvel espace prévu de 15.000 hectares d’oliviers. 8000 hectares ont été plantés, selon les services agricoles, qui ont ajouté qu’une fois ces oliveraies créées, elles gagneront la phase de production. Il faudra donc s’attendre à des récoltes oléicoles encore plus prenantes, en matière de multiplication et de revenus nécessairement. Il est important également de citer les autres paramètres qui ont permis le développement appréciable de la production oléicole attendue pour cette saison agricole actuelle. Il s’agit de la prise en charge de l’olivier sur le plan technique qui a été améliorée. Contrairement aux procédés traditionnels que les agriculteurs utilisaient avec des moyens limités qui arrivaient à peine à produire de faibles récoltes. Il y a encore, l’implantation de 210 huileries, dont 42 sont traditionnelles, 81 couper presses modernes, et 88 presses modernes dans les régions oléicoles de la wilaya de Bouira. Il y a aussi en définitive, le déploiement de ce créneau et l’intéressement accru à l’huile d’olive qui attirent les investisseurs. Vu que cette profession est porteuse d’importants avantages financiers et de bien-être.
Prévenir l’achat de l’huile d’olive à la conservation douteuse
Les potentiels producteurs oléicoles, qui pour prévenir les consommateurs, citeront l’exemple des vendeurs d’huile d’olive ambulants qui se mettent aux abords des routes, ou, sur des lieux publics, sans que ces derniers prennent la précaution de protéger leurs marchandises des risques climatiques qui provoqueraient sans aucun doute leurs décompositions diversement. Dans ces cas, il en résultera l’altération de cette huile destinée à la vente sans règles. « Il y’a des principes strictes à respecter dans ce domaine » feront comprendre des oleifacteurs qui iront plus loin dans leur avertissement en faisant savoir qu’il s’agit de la santé des consommateurs qui en subiront le dommage, à défaut de prendre les mesures y afférentes. Car, estiment-ils, « ce n’est pas tous les consommateurs de l’huile d’olive qui sont au courant de ses indications, don, il faut prévenir » Parce que, suivant les éclaircissements des experts en oléiculture, le procédé d’une bonne conservation, doit impérativement inciter les oléifacteurs à prélever des échantillons sur l’huile produite à fin de les destiner au laboratoire d’analyses qui détermineront le taux d’acidité de cette huile qui ne saurait dépasser la norme requise qui est fixée à 0,1%. Et qu’il est obligatoire de maintenir l’huile d’olive à ce niveau durant son conditionnement. Selon des producteurs de la réputée huile d’olive de la région Est de la wilaya de Bouira, « si l’oléiculteur s’avise à stocker son huile dans des fûts métalliques, l’expose aux rayons solaires, la maintient dans des bacs inappropriés, celle-ci perdra inévitablement de sa saveur, de sa teneur, et le plus grave son taux d’acidité augmentera. De cette manière, elle sera systématiquement déconseillée à la consommation » En somme, la condition essentielle pour acheter de la très bonne huile d’olive, c’est de s’adresser vraiment aux fournisseurs honnêtes qui ont une réputation à défendre.