Dans un texte distribué à la presse après sa prestation de serment aujourd’hui et dont il n’a lu que quelques paragraphes, le chef de l’Etat a promis de relancer « sous peu » le chantier des réformes politiques pour aboutir à une révision constitutionnelle « consensuelle ». Il a également réaffirmé la « loyauté de l’Algérie » vis-à-vis de ses partenaires étrangers.
Bouteflika devait prononcer un discours long de 12 pages. Il n’a pu le faire jusqu’au bout. Il n’a lu que les trois premiers paragraphes de la première page avant de plonger dans la confusion, disant par exemple « référendum » à la place de « scrutin ».
Les mots marmonnés par Abdelaziz Bouteflika étaient à peine des « remerciements au peuple algérien pour le renouvellement de sa confiance en (sa) personne et les services de sécurité pour la sécurisation du scrutin ».
Dans la copie intégrale de cette allocution distribuée la presse, le chef de l’Etat rappelle nombre d’engagements pris pendant sa campagne électorale menée à sa place par ses lieutenants. Il s’engage à relancer sous peu le chantier des réformes politiques : «…C’est avec la volonté résolue de renforcer notre entente nationale et faire franchir de nouvelles étapes qualitatives à la démocratie, que je relancerai sous peu, le chantier des réformes politiques qui aboutira à une révision constitutionnelle consensuelle ».
Abdelaziz Bouteflika réaffirme également, dans ce texte, la « loyauté de l’Algérie » vis-à-vis de ses partenaires étrangers, le premier de ces engagements étant « de travailler avec vous à la préservation de la stabilité du pays ». « Dans notre sous-région, qui traverse une conjoncture difficile, nous demeurons un partenaire loyal pour la lutte contre le terrorisme », peut-on encore lire dans le texte du discours.
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