Introduite en novembre dernier, l’adhésion de l’Algérie aux BRICS (groupe formé du Brésil, Russie, Inde, Chine est l’Afrique du sud) sera examinée dans les prochains mois, ont annoncé des sources diplomatiques sud-africaines citées par l’agence russe TASS.
Cette annonce est intervenue à l’occasion de la prise, ce début d’année, par l’Afrique du sud de la présidence de ce groupe, à forte croissance économique, crée en 2006.
«Des sources diplomatiques dans la capitale sud-africaine ont déclaré à TASS que des pourparlers sur l’expansion des BRICS auraient lieu dans les mois à venir », a indiqué cette source sans pour autant fournir de date précise.
L’Algérie, l’Argentine et l’Iran ont déjà demandé à rejoindre les BRICS, tandis que l’Arabie saoudite, la Turquie et l’Égypte ont annoncé leur intérêt à devenir membres du groupe.
C’est en juillet dernier que Abdelmadjid Tebboune avait exprimé le souhait de l’Algérie de rejoindre cette entité au poids désormais certain sur l’échiquier géostratégique mondial avant qu’une demande effective soit introduite en novembre dernier. Une décision diversement appréciée par les experts.
Selon l’agence d’information russe, le porte-parole du ministère sud-africain des Affaires étrangères a déclaré que son pays prévoyait de maintenir les activités effectives du groupe pendant sa présidence de 2023. Selon ce responsable, les priorités de l’Afrique du Sud comprendraient le renforcement de la coopération économique, politique, sociale et culturelle entre les États membres.