« C’est la taille du marché qui a amené Renault à investir en Algérie » - (Carlos Ghosn) - Maghreb Emergent

« C’est la taille du marché qui a amené Renault à investir en Algérie » – (Carlos Ghosn)

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Sur le choix d’investir dans une usine en Algérie, le patron de Renault Carlos Ghosn a avancé la taille du marché, « le plus grand pays d’Afrique, du monde arabe et du bassin méditerranéen ».

 

Dans un entretien à la revue Binatna (Entre nous) éditée par l’ambassade de France en Algérie, le patron du groupe automobile français, a estimé que le projet de l’usine Renault Algérie Production (RAP) inaugurée le 10 novembre dernier par le premier ministre algérien, représente l’aboutissement d’une « solide coopération » entre Renault et l’Algérie, qui marque « la naissance d’une industrie automobile » dans le pays.
A la question sur les raisons du choix de l’Algérie, le n°1 de Renault a expliqué que par sa taille l’Algérie est le plus grand pays d’Afrique, du monde arabe et du bassin méditerranéen. L’Algérie est également le deuxième marché automobile du continent et il pourrait très bien en devenir le premier, ajoute-t-il.

S’agissant des objectifs et les ambitions de Renault en Algérie, Carlos Ghosn souhaite renforcer la position de leader de Renault en Algérie, en devenant un acteur industriel de premier plan. « Le projet (de l’usine de Tlélat, Ndlr) me paraît exemplaire parce qu’il va profiter à l’ensemble des coactionnaires mais également parce qu’il va contribuer au développement économique de la région d’Oran et de l’ensemble du pays », a-t-il souligné.

Les effectifs appelés à croitre

L’usine à elle seule emploie près de 350 personnes, et les effectifs pourront continuer à croître en fonction de la montée en charge des volumes produits, prédit le premier responsable de Renault. « Ce projet s’inscrit dans les objectifs prioritaires exprimés par les autorités algériennes mais aussi dans ceux d’une relation bilatérale dynamique et équilibrée avec la France : une politique d’investissement, de création d’emplois et de développement de la formation en Algérie », relève-t-il encore.
D’autre part, le PDG de Renault s’est félicité du soutien « des plus hautes autorités algériennes » depuis le début du projet. « J’ai pu constater moi-même, lors de ma visite à Oran les 9 et 10 novembre derniers, la fierté et l’implication de tous les collaborateurs mais aussi plus largement des nombreuses personnes que j’ai pu rencontrer», a déclaré M. Ghosn.

 

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