L’éclipse momentanée du cahier des charges devant régir les activités de construction automobile et d’importation de véhicules neufs en Algérie, au lendemain de sa publication, le 21 août dernier, a été motivée par un lifting qu’a finalement apporté le rédacteur à l’article définissant « L’activité d’importation dé véhicules neufs, en l’état ».
Il s’agit en l’occurrence de l’article 3. C’est donc la partie fixant les conditions et les modalités d’exercice de l’activité de concessionnaire de véhicules neufs, qui aura connu une subtile modification. Toute une phrase annonçant une prochaine disposition pour affiner ces modalités d’exercice du métier de concessionnaire a ainsi été sabrée.
Il faut dire que cet alinéa qui précise dans le détail le profil des concessionnaires, renseigne sur la volonté du législateur à « éliminer toute relation de consanguinité entre le concessionnaire et le constructeur automobile, c’est-à-dire les deux parties assurant la fourniture puis la vente d’automobiles sur le marché algérien » Confie une source proche du dossier et qui requiert l’anonymat.
La même source ajoute que ce texte vise particulièrement les marques automobiles françaises lesquelles ont eu pour tradition d’être représentées exclusivement par leurs filiales en Algérie. C’est donc pour mettre fin à « ces liaisons dangereuses » que l’actuel cahier des charges innove en mettant l’accent sur le caractère profondément national de tout représentant ou concessionnaire. « Cette activité est réservée aux sociétés commerciales dont le capital social est détenu entièrement par les opérateurs nationaux résidents » L’on ne peut plus explicite !