Nouveau repli du blé sur Euronext, toujours dans un contexte de perte de compétitivité de l’origine France, et donc d’activité à l’export réduite.
Selon une note d’analyse publiée par le cabinet Agritel, le maïs évolue peu, soutenu par les bilans mondiaux qui restent tendus au niveau mondial, avec une demande chinoise qui ne se tarit pas.
L’Union européenne affiche des exportations de blé pays tiers au 21 mars à 19.34 millions de tonnes contre 24.65 l’an passé à date. Les exportations d’orges s’affichent au 21 mars à 5.51 millions de tonnes, proches de l’an passé à 5.66 millions à date. Les importations de maïs enfin sont en repli à 11.38 millions de tonnes contre 15.62 l’an passé. Les importations de colza au niveau européen s’affichent à ce jour à 4.87 millions de tonnes, chiffre proche à date de celui de l’an passé à 4.82 millions. Le total des importations pour l’ensemble de la campagne en cours est estimé à 6.5 millions, rapporte Agritel.
Par ailleurs, « l’huile de palme affiche une belle performance en ce début de semaine à la faveur d’une bonne activité export, mais également dans un contexte où le président Joe Biden se montre favorable aux USA à un accroissement de l’utilisation des huiles végétales comme biocarburants. Cela devrait permettre aux cours du colza de rebondir, également dans le sillage des huiles de soja et du canola. » Détaille la note d’analyse.
Le marché américain
Selon Agritel, une séance mitigée hier sur Chicago avec des cours du blé encore en repli, mais une stabilisation en maïs et en soja.
Le maïs trouve toujours du soutien dans la demande chinoise et sur les craintes de pertes de rendements au Brésil liées aux semis tardifs.
Les inspections à l’export s’affichent cette semaine à 648 485 t en blé, au-delà des attentes. Elles s’affichent à 1 962 118 t en maïs et 489 405 t en soja, dans la fourchette des attentes.
Les fonds se montraient nets vendeurs hier en maïs pour 10 500 lots mais nets acheteurs en soja pour 1 000 lots et neutres en blé.
Marché mer Noire
Le cabinet Agritel estime que la reprise d’activité en ce printemps marque un léger retard par rapport à l’année passée en Russie. Ainsi, à la veille du week-end, les producteurs russes avaient semé 221 000 ha de cultures de printemps contre 926 000 ha l’an passé à date.
Avec Agritel