L’Algérie doit-elle recourir au financement extérieur dans le contexte actuel ? Quels sont les financements qui feront profiter l’Algérie, pour accélérer sa croissance et ses investissements ? Les éléments de réponses à ses deux problématiques, ont été apportés par l’expert financier et ancien cadre de la banque d’Algérie, Rachid Sekak , dans l’émission, l’Invité Du Direct (IDD) de Radio M.
D’abord, Rachid Sekak trouve que c’est « dommage de diaboliser la dette extérieur ». Selon lui, il y a une bonne et une mauvaise dette. « La bonne dette, c’est celle qui se rembourse en elle-même, à l’exemple du financement d’un bon projet d’investissement qui permet, au final, de se rembourse lui-même ».
Sekek a évoqué, dans le même contexte, le genre de projet qui sert à augmenter les exportations » et qui par la suite génère de la devise, à l’exemple investissement dans les hydrocarbures ou les mines. Des projets qui génèrent la croissance et des postes d’emploi.
D’autre part, l’expert financier a indiqué que « la mauvaise dette ce sont celles qui financent la consommation », à l’image de « ce qu’a fait l’Algérie entre 1986 et 1990 et qui a causé une cessation de paiement en 1993 », rappelle-t-il.
Il a ajouté dans ce sens que « l’endettement qui sert à financer le déficit de la balance des paiements pour financer la consommation est également un endettement extérieur qui mène à l’impasse ».
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