On le croyait cherchant à se faire oublier quelque part aux Etats-Unis, il n’en est rien. Chakib Khelil, ancien ministre de l’énergie algérien, impliqué dans les scandales de corruption qui ont ébranlé la compagnie Sonatrach, a fait aujourd’hui son grand retour sur les écrans de l’agence américaine Bloomberg Business.
Interviewé ce lundi à propos de la nouvelle configuration du marché mondial du pétrole, l’ancien ministre algérien a été présenté aux téléspectateurs américains comme l’ancien président de l’organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). A ce titre il a été invité à s’exprimer sur la teneur de l’accord trouvé entre l’Arabie saoudite et la Russie et ses répercussions sur les marchés pétroliers.
Pour l’ancien ministre de l’energie, “le marché se dirige vers une stabilisation” à la lumière de l’accord conclu la semaine dernière.
L’occasion pour Chakib Khelil de faire remarquer que « l’Arabie Saoudite a atteint son objectif concernant la réduction de la production non OPEP ». L’OPEP selon lui est toute prête à participer à un plan de réduction de l’offre pour soutenir les prix du baril. Un baril à 80 dollars, indique-t-il encore, est à même à satisfaire toutes les parties.
M.Khelil affiche sa certitude d’un proche rééquilibrage du marché mondial.
Au-delà de son « expertise », Chakib Khelil n’avait rien du supposé « fugitif « . Bien sapé, habillé en costume aux couleurs des Etats-Unis, Chakib Khelil est un fuyard bien tranquille!