Changement à la tête de l’Agence nationale de Développement des Investissements (ANDI) - Maghreb Emergent

Changement à la tête de l’Agence nationale de Développement des Investissements (ANDI)

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Le ministre de l’Industrie et des Mines, Farhat Ait Ali Braham, a procédé ce dimanche à un changement à la tête de l’Agence nationale de développement des investissements (ANDI).

Selon un communiqué du même ministère, Mustapha Zikara a été nommé directeur général de l’ANDI, en succession à Abdelkarim Mansouri.

Le secrétaire général du ministère de l’Industrie, Mohamed Bouchama, a supervisé ce dimanche, l’installation du nouveau directeur général en présence du directeur général par intérim de la promotion des investissements au ministère de l’industrie, et des cadres de l’agence.

Rappelons que le nouveau DG de l’ANDI, Mustapha Zikara, occupait le poste du directeur général des impôts, avant d’être remplacé par Kamel Aissani en avril 2019.

Le nouveau Directeur général de l’ANDI a occupé plusieurs postes de responsabilité au sein de l’institution fiscale. Il a ,entre autres, été Directeur de Législation et et de la Réglementation Fiscales.

Par ailleurs, que la mission principale de l’ANDI est de faciliter l’arrivée des investisseurs sur un marché quelconque, notamment à travers la gestion du foncier, depuis sa substitution au CALPI,

Le « background » juridique de Mustapha Zikara en matière de fiscalité aura-t-il plaidé en sa faveur concernant cette nomination ? Nous sommes en droit de nous le demander.

Il n’en reste pas moins que l’ANDI a, depuis sa création, quelque peu dévié de son orbite. Censée être une API (Agence de promotion de l’Investissement), cet organisme s’est vite « liquéfié » pour se transformer en un « simple agence d’octroi d’avantages fiscaux et parafiscaux et administrateur de candidatures » et « ne semble pas s’inscrire dans un processus de modernisation visant à considérer les investisseurs comme des clients auxquels il faudrait fournir des services adaptés. » souligne la Revue d’Economie Régionale et urbaine dès 2012, dans une étude intitulée « Crise de l’offre foncière économique en Algérie : du blocage à l’investissement informel ».

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