Dans le souci de lutte contre la spéculation et la hausse des prix, notamment à l’approche du mois de Ramadhan, le gouvernement veut limiter la marge bénéficiaire des commerçants.
A ce propos, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mohamed Abdelhafid Henni, a indiqué dimanche que ses services en coordination avec ceux du ministère du Commerce et de la Promotion des exportations, « veillaient à ce que la marge bénéficiaire des commerçants ne dépasse pas les 20% ».
Intervenant en marge des travaux du 9e Congrès de l’Union nationale des paysans algériens (UNPA), Henni assure également, que les secteurs de l’agriculture et du commerce « veilleront à ce que ce taux ne soit pas dépassé ».
L’importation de 4 millions de tonnes de maïs pour l’alimentation de la volaille et des bovins
Sur un autre volet, le ministre a fait savoir que pour l’alimentation de la volaille et des bovins l’Algérie importe chaque année une quantité de maïs estimée à 4 millions de tonnes. il appelle à ce propos, à trouver des alternatives à travers la culture de ces céréales dans le sud algérien, ce qui permettra selon lui, de réduire la facture d’importation.
Concernant le développement de l’agriculture saharienne, le ministre assure que c’est une des priorités du gouvernement, qui s’emploie à étendre les espaces agricoles dans ces régions pour promouvoir la production agricole, notamment la production de céréales pour éviter leur importation.
Ainsi, le ministre a invité les jeunes à investir dans les régions sahariennes, assurant que « toutes les facilités leur seront accordées ».
Le secteur compte axer ses efforts sur le développement des produits agricoles stratégiques comme les céréales, le lait et les viandes blanches, a indiqué le ministre, estimant que le déséquilibre que connaissent ces produits sur le marché était dû à « la désorganisation du réseau de distribution et de vente au détail ».