Depuis l’automne 2021, les prix du poulet et des viandes blanches en général, connaissent une instabilité sans précédent. Ils ont même atteint des niveaux records, ce qui a induit une forte baisse de la demande.
Le poulet, qui est la principale source de protéines des ménages à faible revenu, a connu ces derniers jours une « baisse des prix due à la relative abondance enregistrée chez les éleveurs de volailles, en plus de la faible demande due à la dégringolade du pouvoir d’achat des ménages », a expliqué El Hadi Tebhiret, secrétaire général du Conseil inter-professionnel de l’élevage avicole, sur les ondes de Radio Sétif
« Le prix du kilogramme pour la vente en gros a baissé à 210 DA », a indiqué El Hadi Tebhiret, ajoutant que « le coût de production du même kilogramme oscille entre 260 et 280″. Selon lui, le vendre en dessous de ce seuil constitue une perte subie par les éleveurs ».
En revanche, selon le même interlocuteur, le juste prix de vente aux consommateurs « doit se situer à 400 Da le kg, afin que l’éleveur ne soit pas lésé au vu des coûts élevés des aliments et du prix des poussins ».
Pour expliquer l’augmentation des charges des éleveurs, El Hadi Tebhiret a souligné que le prix du maïs est passé de 2500 à 5400 DA le quintal, et le prix du soja est passé de 5000 DA à 8400 le quintal.
M. Tbhiret a en outre affirmé que l’Algérie comptait actuellement près de 5 millions de volailles. Un nombre proche de la quantité qui devrait être disponible pour l’équilibre du marché. Il a exprimé son espoir de voir cette richesse rester loin du danger de maladies.