Commerce : Rezig veut pénaliser le délit de surfacturation - Maghreb Emergent

Commerce : Rezig veut pénaliser le délit de surfacturation

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Un projet de loi sur la pénalisation de délit de surfacturation est en cours d’élaboration en collaboration avec le ministère de la justice, a affirmé jeudi le ministre du Commerce Kamel Rezig lors de son intervention devant la Commission des finances et budget de l’Assemblée nationale populaire (APN).

Sans donner plus d’explications à ce sujet, Rezig a insisté sur la nécessité de ce texte qui permettra, selon lui,  « de mettre un terme à la spéculation et la hausse injustifiée des prix des produits de première nécessité ».

Dans ce même sens, le ministre a aussi annoncé qu’un autre décret verra le jour incessamment et qui porte sur la spécialisation de l’exportation et qui « permettra de protéger et d’encourager le produit national, car l’Algérie à de grandes potentialités dans l’exportation », a-t-il souligné, en ajoutant que  « le produit national pourra être concurrentiel ».

A ce propos, Rezig, a affirmé que l’Algérie peut exporter tous ses produits, en citant comme exemple la facture des exportations vers la Maurétanie qui est estimée à neuf millions de dollars au deuxième trimestre de l’année 2020.

Ainsi, plusieurs projets de lois sont en cours d’élaboration, selon le ministre, et qui concernent plusieurs segments de l’activité commerciale, notamment la revue de la liberté des prix, la facturation et la marge bénéficiaire. « Il y a des lois qu’il faut revoir car elles sont caduques, et j’insiste sur le travail collectif qu’il faut mener pour réussir à remettre le train sur les rails », a indiqué le ministre en soulignant que plusieurs textes de lois traitant de différentes activités seront publiés prochainement.

Création de 5 marchés régionaux et de 7 laboratoires de contrôle

Dans la foulée, Rezig a annoncé la création de cinq marchés régionaux de fruits et légumes dans certaines wilayas, dans le cadre du développement de son secteur. C’est marchés seront implantés dans les wilayas d’Alger, de Boumerdès, de Bechar, de Tiaret et d’Ouargla.

Concernant le contrôle de la qualité des produits, le ministre à annoncé l’acquisition prochaine de sept laboratoires ambulants du contrôle de la qualité. A ce propos, Rezig s’est fixé l’objectif de doter toutes les wilayas du pays d’un laboratoire chacune. Par ailleurs, le premier responsable du secteur du commerce a annoncé que son département, le ministère des affaires religieuses et la mosquée de Paris ont un partenariat pour lancer la certification Hallal, qui exigera la commercialisation du produit algérien.

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