Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a ouvert ce mardi la Conférence nationale sur le plan de relance économique, qui se tiendra les 18 et 19 du mois en cours, au CIC d’Alger, par une série de déclarations sur la situation du pays.
Cette tripartite visant à asseoir les jalons d’un nouveau modèle de développement basé sur la diversification réuni, outre les membres du gouvernement, à leur tête, le Premier Ministre, Abdelaziz Djerrad, l’ensemble des protagonistes de l’économie algérienne.
Au programme de la journée d’aujourd’hui, une série d’ateliers sur le développement de l’agriculture, de l’industrie et des mines entre autres, mais également le financement des projets de développement, les PME et les startups ou encore la maîtrise du commerce international.
Mais la ligne de conduite est claire : en finir avec l’économie de la rente, et le plutôt possible sera le mieux ! Le chef de l’État admet que l’économie nationale ne peut plus vivre sous perfusion des revenus, qui fondent comme neige au soleil depuis le début de la crise sanitaire Covid-19, dont la plupart des secteurs dépend étroitement.
Lors de son discours d’ouverture, le chef de l’État a fait l’éloge du secteur agricole national, qui « a permis à l’Algérie de traverser cette crise » selon lui. Abdelmadjid Tebboune a par ailleurs dressé un réquisitoire contre les abus de l’importation, qui a coûté au pays son pesant d’or en matière de fuite de capitaux.
Tebboune a encouragé les jeune entrepreneurs, notamment les partons de PME/PMI et les startups à prendre d’assaut les marchés africains, grâce aux exportations, et leurs a promis toutes sortes d’aides et d’incitations fiscales.
En ligne de mire : la réduction, d’ici l’année prochaine, de la dépendance du pays aux hydrocarbures de 98 % à 80 %. Un objectif ambitieux mais difficile à atteindre. A ce titre, l’objectif de porter le volume des exportations algériennes hors-hydrocarbures à environ 5 milliards de dollars a été signalé. Sur le plan de l’énergie, Tebboune s’est engagé à ne plus importer le moindre litre de carburant à partir de 2021.
D’autre part, le président de la République a rendu hommage à quelques investisseurs et industriels privés, qui se sont distingués dernièrement part leur engouement envers les exportations. A cet effet, Abdelmadjid Tebboune à déclarer qu’une enveloppe financière de 1900 milliards de dinars a été mise à la disposition des investisseurs sérieux dont le projets sont porteurs de plus-value pour le pays.