Le ministre de l’industrie, Ferhat Ait Ali Braham a déclaré mercredi, lors d’un point de presse, que l’Algérie est « en train de négocier des investissements qui dépassent le milliard d’euros et seront effectués à 100% par les étrangers sans partenaires locaux », rapporte ce jeudi le quotidien El Watan.
Sans nommer les deux marques, Ferhat Ait Ali a précisé qu’il s’agit « d’un constructeur automobile européen et un autre asiatique ». Il ajoute dans ce sens que « ces investisseurs auront les avantages des sous-traitants et équipementiers, tel qu’il est dicté dans la loi de finances complémentaire de 2020 ».
Concessionnaire automobile: pas d’étrangers et pas de quotas
Alors que l’importation des véhicule neufs fait débat depuis plusieurs semaines, à cause de l’absence de véhicules sur le marché et le retard dans la délivrance des autorisations d’importation, le ministre de l’industrie, dans son point de presse de mercredi, a relevé qu’à partir de la semaine prochaine, « des autorisations seront délivrés », sans précisé leurs identités et leurs nombres exact. Il a assuré qu’il n’y aura pas de concessionnaires étrangers ».
Il a ajouté à cet égard qu’il « y a 40 dossiers de concessionnaires locaux qui sont complets au niveau du ministère et qui ont été déposés en ligne. Les premiers agréments pour les concessionnaires locaux seront délivrés la semaine prochaine».
Selon El Watan, le ministre de l’industrie a souligné qu’il « n’y aura pas de quotas pour les importations de véhicules ».
Pourtant l’Article 3 du chapitre 1er de la loi de finance complémentaire de 2020, publié dans le journal officiel N49 du 19 août 2020, dans son paragraphe 3 stipule que « l’importation de véhicules est soumise au régime des quotas, par marque de véhicules, dans le respect des critères de transparence« .