Les cours du pétrole n’ont pratiquement pas progressé cette semaine, dans un contexte de marché impacté par l’évolution de la pandémie de Covid-19 et la hausse des stocks aux États-Unis.
Le Brent, référence du pétrole algérien, a vu ses prix osciller entre 61 et 63 dollars le baril.
Ce lundi, à 8 h 15, heure algérienne, le prix du Brent a chuté de 0,54% à 62,61 dollars le baril, tandis que WTI a chuté de 0,62% à 58,95 dollars le baril.
Bien que le nombre de personnes ayant reçu le vaccin aux États-Unis ait dépassé les 70 millions et que l’Europe connait une baisse du nombre de cas positifs, suite à l’entrée en vigueur des nouvelles mesures de confinement, quelques pays asiatiques, notamment l’Inde, enregistrent un nombre record de nouvelles infections quotidiennes.
En parallèle, la hausse des stocks du brut qui a déjoué les attentes des analystes, fait craindre que l’augmentation des cas de Covid-19 ne nuise davantage aux perspectives de la demande.
Face à tous ces facteurs, les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs alliés via l’accord Opep+, essayent d’adapter leur niveau d’offre, en n’augmentant petit à petit leur production de pétrole.
Les investisseurs estiment que les cours du pétrole sont allés trop vite trop haut. Selon les analystes, le marché reste préoccupé par la nouvelle vague de la pandémie de Covid-19 qui affaiblit la reprise économique mondiale naissante et la demande de carburant.
Ils estiment également, que cela continuera probablement à freiner tout rebond des activités et à maintenir les prix dans une fourchette limitée à l’approche de l’été.